Marion Touboul

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Sur le pont Qasr-el-Nil – Le Caire (Égypte)
Année 2013
© Ahmed Hassan Sami
Journaliste reporter d’images, spécialisée sur le Proche-Orient.

Née à Paris en 1985, Marion Touboul a grandi en Bourgogne, à Chalon-sur-Saône. Elle est journaliste de formation. Ce métier, cette voyageuse dans l’âme a souhaité l’exercer depuis l’étranger. Attirée par le Proche-Orient, elle prend dès la fin de ses études en 2006 un aller simple pour Amman, en Jordanie. Elle devient la correspondante d’Europe1 et de Libération. Elle se passionne pour cette région qu’elle sillonne, depuis la Palestine jusqu’à la Syrie, afin d’écrire des reportages.

Un an plus tard, Marion Touboul s’installe en Égypte où elle apprend l’arabe et devient la correspondante du journal télévisé d’Arte ainsi que de la Radio Télévision suisse. En 2009, quand éclate l’offensive israélienne « Plomb durci » dans la bande Gaza, elle parvient à se rendre sur place pour témoigner de la catastrophe humanitaire. L’année suivante, elle entreprend avec Françoise Beauguion, photographe, la traversée de l’Iran du nord au sud. Leur goût pour les lieux improbables qui ne font pas la une des journaux les conduit jusqu’au Kurdistan irakien où les deux voyageuses séjournent avec des combattantes du PKK.

Le vif intérêt de Marion Touboul pour les zones instables la conduit ensuite dans la péninsule du Sinaï, en Égypte, où elle rencontre des réfugiés africains en partance pour Israël et fait la connaissance de milieux interlopes. Ce travail, publié dans la revue XXI sous le titre « Le roi des contrebandiers », lui vaut d’être sélectionnée en 2011 dans la catégorie « presse » lors du prix Bayeux des reporters de guerre.

Quand éclate le printemps arabe en 2011, Marion Touboul relate jour après jour les événements caméra au poing. La vague révolutionnaire la mène jusqu’en Libye où elle témoigne, là encore pour la chaîne Arte, de l’effervescence du pays avant la chute de Kadhafi. Ces deux expériences vont profondément la marquer. Frustrée de ne pas avoir assez d’espace ou de temps dans les journaux ou à la télévision pour expliquer en profondeur la situation, elle développe des projets personnels dans la durée. C’est ainsi qu’en 2012 elle part avec Johann Prod’homme, caméraman, faire le tour de la Méditerranée à la rencontre de jeunes qui s’engagent pour dépasser les obstacles de leur pays (chômage, guerre, discriminations…). Son film de 52 minutes Un printemps en Méditerranée a été diffusé dans « La case de l’oncle Doc », sur France 3.

En 2014, Marion Touboul s’installe en Espagne où elle rejoint l’équipe des correspondants du journal d’Arte. Trois ans plus tard, elle reprend son activité de journaliste mais en tant que reporter indépendante. En 2020, elle est finaliste du prix Albert Londres ainsi que du prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre pour son récit « Dans la tête d’un pilote de drone » publié dans la revue XXI. Après avoir vécu quatre ans dans une ferme tarnaise, elle vit désormais à Toulouse, où elle continue de s’intéresser aux questions agricoles.

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