Olivier Lemire

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Verneuil-sur-Avre – Eure (France)
Année 2010
© Olivier Lemire
Ancien designer, qui a fait des lieux-dits de la campagne française son terrain d’aventure et de découverte.

Né à Rouen en 1959, d’un père normand et d’une mère suisse trop tôt disparue, Olivier Lemire a un itinéraire atypique dans le monde de l’aventure. Vendeur de photocopieurs en porte-à-porte à 20 ans, consultant en agence de design à 30, en charge des trains de montagne et des trains touristiques de Veolia à 40, il a décidé à l’aube de ses 50 ans de devenir « correspondant géographique », métier qu’il s’est inventé. Ce travail, qui l’a rapproché de sa vraie nature, consiste à arpenter à pied la géographie, composée de territoires et de gens, et d’en relater ce qu’il voit, entend et ressent.

Olivier Lemire a réalisé de nombreux voyages dans le monde entier : remontée sud/nord du Chili, volcans d’Indonésie, tour de l’Islande, Paris/Nice et Séville/Murcie à vélo… et de très nombreuses marches sur les traces des romantiques allemands, en Suisse surtout. Mais la liste de ses voyages mondiaux reste modeste. En revanche, il a fait de la campagne française sa spécialité, et y traque les toponymes de lieux-dits aux noms porteurs de sens qui provoquent en lui une sorte de vertige métaphysique : « la Mort », « la Vie », « le Désespoir », « la Haine », « la Solitude », « le Bonheur », « le Bout du monde »… n’ont plus de secrets pour lui.

En 2007, Olivier Lemire a ainsi cheminé sur 450 km entre « la Vie », dans la Creuse, et « la Mort », aux confins du Doubs. En 2008, il a parcouru 2 500 km à pied pour réaliser le livre Celui qui marche, publié au Cherche Midi et aussitôt épuisé. En 2009, il a rejoint les seize « Bout du monde » français et a pris la décision de quitter son emploi pépère pour se consacrer à sa vocation de « correspondant géographique ». D’avril à mai 2010, il est reparti pour 1 500 km de marche de « Plaisir », en Région parisienne, au « Bonheur », en Cévennes, voyage qui a fait l’objet d’une série de six articles pour La Vie et constitue le sujet de L’Esprit du chemin. À l’été 2011, il s’est livré à un tour de France à vélo des lieux-dits, qui a fait l’objet d’une série de huit articles dans La Croix. En mai 2012, il est parti de Vézelay cette fois pour gagner Assise, où il est arrivé après deux mois et demi de progression notamment à travers les Alpes et les Apennins, voyage qui a fait l’objet d’une série de huit articles dans La Croix.

Olivier Lemire a par ailleurs quelques marottes – son nid-d’aigle qu’il a restauré dans le Mercantour, la météorologie et les ciels océaniques, la manière dont la géographie éclaire notre présence au monde, la ligne d’horizon, le bout du chemin, les finistères… – et une aversion éprouvée pour toutes les impasses et tous les ronds-points.

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