Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
L’enchantement :

« Le monde moderne ennuie le moucheur, alors ce dernier s’échappe sans cesse. Pour fuir, mais non se fuir. Pour, d’urgence, redonner la suprématie à la nature sauvage, y cultiver le recueillement, le silence, se dégager de ses émotions, prendre le temps de réfléchir, de redécouvrir l’essentiel dans son existence. Et résonner et vibrer au chant du moulinet pour un poisson d’argent qui fuse. Si j’aime de plus en plus l’été, c’est pour cette amitié friction avec la vie, dans des lieux hydrographiques ouverts, connus ou inconnus, quand seul me guide un désir d’abondance. Je croque l’été comme un fruit mûr, et l’été me remplit tout entier jusqu’à ce que je devienne fruit moi-même. Or mes étés ont de plus en plus les pieds dans l’eau. Besoin vital et jamais assouvi, jusqu’à ce réveil des sens qui me fait chantonner dans un doux murmure ce cantique nouveau : “Rivières, vous m’enchantez ! J’aime vos mouvements, vos transparences, vos humeurs, vos forces, vos couleurs, vos chevelures ! Rivières, je vous aime ! Rivières, vous m’enchantez !” Par cette relation de personne à personne, véritable corps-à-corps, le moucheur entre dans le présent, il entre dans la rivière qui n’est que le réel vivant. »
(p. 12-13)

La première canne (p. 20-21)
Un maître de pêche (p. 42-45)
Le moucheur et la rivière (p. 66-68)
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