James Harvey

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Traversée à pied de l’« Ã®le des dieux Â» d’ouest en est – Bali (Indonésie).
Année 2023
© James Harvey
Traducteur littéraire et voyageur orientaliste.

Né à Katsina, au Nigeria, en 1975, James Harvey rejoint l’Europe à l’âge de 4 ans. Il passe ainsi son enfance en Grande-Bretagne puis son adolescence en France. Après un DEUG de géographie, il consacre l’année 1996 à soutenir l’action d’une ONG auprès des Karens de Thaïlande. Il se découvre alors une passion pour l’apprentissage des langues, et acquiert en accéléré une bonne maîtrise du thaïlandais. C’est là également qu’il s’entiche de l’Asie, aussi, dès son retour, poursuit-il l’apprentissage du siamois, et commence-t-il celui du japonais, à la School of Oriental and African Studies de Londres, dont il sort deuxième de sa promotion en l’an 2000.

James Harvey a ensuite traduit, pour les éditions Sully, des ouvrages ayant trait respectivement au Japon, à la Malaisie et à la Chine : Senshusei et Big Snake de Robert Twigger (respectivement 2002 et 2003), ainsi que Voyage ultime de Richard Bernstein (2004). Il a en outre effectué de nombreux autres séjours au Japon et en Asie du Sud-Est. En 2004-2005, il a passé trois mois en Malaisie et dix mois en Thaïlande, d’où il a fait une incursion au Laos, ainsi que trois autres mois au Japon, où il a travaillé dans le commerce équitable, avant de se rendre en Corée du Sud, où il enseigne l’anglais. Au début de 2006, il séjourne cinq mois à Bodhnath, au Népal, pour s’imprégner de la vie quotidienne de la communauté tibétaine, dans les maisons de thé, près des temples bouddhistes, ou au cours de longues heures autour du grand stupa. Il en parcourt également les environs, souvent en compagnie d’une amie japonaise peintre de thangka.

James Harvey reprend ensuite son activité professionnelle, en traduisant notamment vers l’anglais l’ouvrage de Fabienne Verdier, Passagère du silence, travail qu’il accomplira à l’occasion d’un nouveau séjour en Thaïlande. Toutefois, un bref interlude l’amène à passer l’hiver 2008-2009 sur le continent de sa naissance, au Ghana et au Burkina, avant de repartir en mars 2009 au Japon. Pendant un an, il y effectue des remplacements en tant qu’enseignant d’anglais, et visite pour la première fois Hokkaido et Shikoku, vivant avec des familles de maraîchers, dans le cadre du wwoofing. En mai et juin 2010, il parcourt à pied le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, depuis Le Puy-en-Velay.

De 2010 à 2011, James Harvey a enseigné l’anglais dans une école secondaire de Zhengzhou, capitale de la province du Henan, ce qui lui a donné l’occasion de poursuivre son apprentissage du mandarin qu’il avait déjà abordé à Taïwan. Au printemps 2012, il part un an à Pékin, où il occupe aussi un poste d’enseignant, qui lui permet de s’immerger davantage dans la culture chinoise contemporaine. L’année suivante, un crochet de quelques semaines par le Japon le voit séjourner à nouveau à Shikoku, chez des amis qui vivent proche de la terre et pratiquent l’agriculture naturelle suivant la méthode de Yoshikazu Kawaguchi.

L’itinérance de James Harvey se poursuit, en passant par une année en France dans la région de Saint-Étienne, au cours de laquelle il enseigne au Service universitaire de formation continue de la ville et s’initie à la pratique du yoga. Fin 2016 un important travail de traduction lui permet de projeter un nouveau départ et, en janvier 2017, il plie bagage en partance pour l’Inde : l’objectif sera d’approfondir sa pratique du yoga, mais aussi d’écrire. Il lance un blog en anglais, qui se veut contemplatif, sur les thèmes du voyage, de l’identité, de la philosophie du yoga. En fin d’année, il rejoint Bali, où il poursuit ces mêmes objectifs, tout en contribuant à divers sites et blogs, en tant que rédacteur et relecteur, et en apprenant l’indonésien. En 2022, il renoue avec le Népal, en parcourant le circuit de l’Annapurna. De retour à Bali, il traverse l’île à pied en sept jours, depuis la ville portuaire de Gilimanuk à l’ouest jusqu’à Amed à l’est. Il travaille présentement à un recueil de nouvelles sur l’« Ã®le des dieux Â».

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