Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Forces éoliennes :

« Chaque zone géographique possède son vent, sa pulsation, sa minutie. Sur terre, il en existe tant : le sirocco, le simoun, le pampero, le chinook, le meltem, le zéphyr, le borée, le grec, le libeccio, l’harmattan, le levante, le poniente, le chergui, le gharbi, le marin, le mistral, la tramontane, le nordet, le noroît, le suroît, la bora, la bise, le séchard, le foehn… Peu d’autres forces ont façonné de manière aussi universelle les divers terrains et eaux de la planète ainsi que les plantes et les animaux qui s’y trouvent. Les vents sont provoqués par un réchauffement inégalement réparti à la surface du globe et par la rotation de la Terre. Les mouvements sont créés lorsque l’air est chauffé ou refroidi et se structurent par des bandes qui ceinturent notre monde. Le vent est à la fois le sculpteur des vagues et le moteur des courants. Pour que la houle arrive et déferle sur le rivage, il faut qu’il y ait eu une tempête au large. Le vent plisse la surface de l’océan, ces plis s’ordonnent en ondes successives et s’amplifient pour former des trains de houle. La taille des vagues dépend de la force du vent, mais la grosseur de la houle provient également de la durée du vent et son étendue, le “fetch”, sur laquelle celui-ci souffle. Une fois générée, elle traverse l’océan et devient une onde dont le mécanisme est autonome. La classification des vents que nous proposent les météorologues permet d’appréhender leurs singularités. Les deux visages contrastés du vent – sa prévisibilité et son humeur – lui confèrent les qualités d’un être aimé. Nous leur attribuons des caractères divins ou démoniaques, coléreux ou espiègles, caressants, doux. Dans les temps anciens, les peuples person­nifiaient et divinisaient les vents. Le maître des vents, Éole, les tenait enfermés dans les grottes des îles Éoliennes. Il les libérait à sa guise, ses colères provoquaient des tempêtes. Les prières étaient employées pour apaiser les vents. Avant de prendre la mer, les navigateurs grecs offraient un sacrifice à Poséidon, dieu de la mer, à Éole, en leur demandant de les laisser passer. Certaines traditions perdurent encore chez les marins et chez maint windsurfers superstitieux !
Il existe des vents connus pour leur poison et d’autres pour leur pouvoir de guérison. Le vent peut nous insuffler de la vigueur physique et de la clarté d’esprit, ou nous plonger dans un état d’ivresse ou d’affolement cardiaque. Le vent se décline en kaléidoscope de sensibilités. Il n’en finit jamais d’émettre son magnétisme. »
(p. 60-62)

En Méditerranée (p. 14-16)
À l’origine du windsurf (p. 35-37)
Extrait court
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