Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Le promeneur errant :

« J’ai traversé les années comme un promeneur errant, observant le monde autour de moi avec stupeur et curiosité. Dans mes flâneries, j’ai croisé le genre humain et je me suis souvent demandé si j’en étais partie prenante. La réponse n’a pas toujours été évidente : autrui est un mystère. Au cours de l’adolescence en particulier, cette distance a été une souffrance inévitable. Pendant cet âge où l’on doit faire le choix de la normalité tout en luttant contre elle comme un noyé se débat pour retrouver de l’air, j’ai souvent maudit mon cerveau, qui me plaçait dans une position d’observation critique. Disons-le tout net : j’ai été un lycéen sinistre et un étudiant méprisant. Tandis que mes pairs rivalisaient de sociabilité, d’activités débordantes de vitalité, de fêtes bruyantes et d’expressions hormonales diverses, je restais stoïque, distant. Les autres s’agitaient autour de moi ; moi, je m’agitais à l’intérieur. Mon goût pour le voyage immobile est né de ce bouillonnement. Il n’est pas dirigé vers la découverte ou la transformation du monde : il ne métamorphose que l’intérieur. Par la suite, j’ai acquis la certitude que cette mutation interne était une étape nécessaire à l’évolution d’un monde anthropocentré constitué d’une myriade d’individualités. »
(p. 14-15)

Examen de conscience (p. 30-34)
Voyage satellitaire (p. 40-43)
Le syndrome du voyageur (p. 61-64)
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