Collection « Petite philosophie du voyage »
Alexis Loireau, Carnets d’aventures n° 27, mars-mai 2012 :
« Quand on veut réaliser un rêve audacieux, il faut souvent commencer par affronter les critiques des autres. Bernard Delloye tord le cou aux idées reçues et va bien au-delà, son ouvrage donnera à toutes les familles l’envie de partir sur-le-champ, à pied, à vélo ou en kayak, pour une semaine ou plusieurs années !
Finalement ce court livre de la très intéressante collection “Petite philosophie du voyage” est un condensé de la philosophie de Carnets d’aventures ! »
Keisha, en-lisant-en-voyageant.over-blog.com, le 29 février 2012 :
« Bernard Delloye, sa femme et leurs enfants (6 et 8 ans au départ) sont partis de Bruxelles avec des ânes et deux tentes, direction le sud à raison de 20 kilomètres par jour. Parfois des arrêts plus longs et, en tout cas, pas de date d’arrivée. Pas un journal de voyage, même s’il en a tenu un, mais des réflexions sur les différents aspects de cette façon de voyager. Non qu’il soit le seul à partir en famille, mais leur choix est original puisque l’environnement est changeant ; en camping-car ou en bateau, un certain cocon familial est recréé, sans parler des liens par Internet avec monde et amis restés à terre ; à bicyclette, la vitesse est supérieure.
Prouvant que le danger pour les enfants n’est pas plus dans le voyage que dans la sédentarité, et que l’école n’est pas une obligation (exact, d’ailleurs ; et même si scolarisés un peu en Espagne et Portugal, où les enfants ont appris les langues), Bernard Delloye évoque une belle expérience pour les adultes, et des enfants heureux de reprendre l’école en Belgique ! »
Tiphanya, histoire-de-lectures.over-blog.com, le 21 février 2012 :
« Réflexion sur le voyage par un papa marcheur qui a emmené sa femme et ses deux enfants découvrir un bout d’Europe à la force de leurs mollets. Quatre-vingt-neuf pages pour évoquer la force des enfants, les peurs de parents, l’école, les rencontres, le bonheur d’être ensemble, la richesse intérieure, le retour à la maison, l’humilité, la fierté… De quoi faire réfléchir les parents qui hésitent, et donner de nouvelles envies à ceux qui ont déjà franchi le pas. »
T. Zangerlé, www.amazon.fr, le 20 février 2012 :
« Chouette bouquin qui donne envie de partir avec ses enfants. Un petit livre à lire en hiver pour aider à attendre les jours meilleurs et donner des idées de vacances. »
Virginie de Rocquigny, www.routard.com, le 4 août 2011 :
« Avocat à Bruxelles, Bernard Delloye quitte la Belgique à pied, avec femme et enfants, pour une aventure de trois ans. Un voyage “lâcher-tout” qui conduit cette drôle de caravane, complétée par deux ânes, jusqu’aux côtes portugaises. Ce bref ouvrage ne relate pas leurs péripéties mais livre plutôt un manifeste pour la lenteur : “Elle nous a appris à nous donner corps et âme à chaque instant.”
C’est ce bonheur-là que l’auteur raconte. Celui d’une présence au monde sensible et consciente, ravivée par la présence de Madeleine et Pierre, 6 et 8 ans. Les enfants “se délectent du suspens qui entoure chaque journée”, se réjouissent d’une rivière où patauger, d’un arc à fabriquer.
Bernard Delloye décrit admirablement ce qu’adultes et enfants ont appris les uns des autres durant ce voyage. Ensemble, la famille parcourt 3 500 kilomètres. La petite troupe se ménage trois haltes plus longues, en Espagne et au Portugal, où les enfants sont accueillis dans des classes. Pour le reste, “le chemin tient lieu d’école”.
Cet ailleurs que le couple était parti chercher les a reconduits chez eux, à Bruxelles. La famille a désormais repris sa vie sédentaire. Bernard Delloye résume ainsi ce retour : “Nous devions parcourir tout ce chemin pour découvrir l’ici et le maintenant.” Vivement critique envers notre société de loisirs envahie par la technologie, l’auteur donne les clés de son bonheur et, surtout, l’envie de prendre la route ! »
Yves Rasir, Bioinfo n° 107, mars 2011 :
« Trois ans et 3 500 kilomètres de marche en famille avec deux enfants de 6 et 8 ans. Parti de Belgique pour aboutir au Portugal, cet ancien avocat a contredit au long de son périple les clichés comme “Les enfants risquent de souffrir du manque de repères et de relations stables”. Rencontres et situations de fortune sur fond de dénuement choisi plutôt que subi, dans un paysage rural rythmé par les saisons : ça donne envie. »
