Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture
Le chant du départ :

« Je perçois le voyage comme un acte fondateur. Notre aspiration à l’inconnu en est le ciment. À l’heure où j’écris ces lignes, il me suffit de regarder autour de moi pour découvrir tous les amis ou simples connaissances qui s’engagent sur leurs chemins de traverse. À chaque génération son vent de routes nouvelles. La variété infinie des ambitions qui animent tant d’anonymes aujourd’hui fait du chant du départ un acte éminemment sensible et humain. Ils dessinent en permanence un magnifique inventaire des horizons individuels qui guident chacun de nous… Fabien est médecin. Il est parti un jour, dans un geste radical, seul, au Cameroun. Il a fait le choix d’un hôpital de brousse au nord de ce pays. Fuyant la bonne conscience des générosités trop encadrées, la liberté de son projet s’exprime dans son refus d’intégrer les structures prévues pour cette forme d’engagement. Les ONG et institutions internationales – instruments libérateurs d’hier pour tant de générations de médecins – ne sauraient désormais répondre pleinement à son désir d’absolu. Comme s’il devait construire lui-même le fil de son rapport à ce pays, transgresser les frontières culturelles et sociales du lieu qu’il a choisi tout comme celles de ses limites, il a préféré la richesse et la précarité de la solitude. Il a entrepris là un acte éminemment libre, brisant les chaînes des itinéraires balisés de son identité professionnelle autant que personnelle. Plus que des mots, c’est la beauté du geste qui importe. Elle évoque une poésie intime, une volonté délibérée d’éprouver dans sa chair les aléas d’existences qui s’épanouissent à la marge des identités sédentaires. Le voyageur moderne prend le mot “utopie” à sa racine et renoue avec son origine sémantique – un hors lieu, un non-lieu – avec la clairvoyance de celui qui embrasse le monde à pleines mains. Par l’éloignement aux autres, ce retrait volontaire exprime un souhait. Loin du brouhaha de ses origines et de ses certitudes, il part pour observer, pour forger l’acuité de son esprit critique. »
(p. 32-34)

La fin de l’exotisme (p. 55-56)
Vivre à l’étranger (p. 62-66)
Extrait court
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