
Épilogue :
« Elle a souffert de devoir refermer une parenthèse artistique singulière consacrée à l’homme qu’elle a tant aimé. “Ce monde n’est que contraintes et souffrances”, a-t-elle hurlé le regard noyé de larmes, lorsque les forces de l’ordre se sont appliquées à faire place nette.
Quant aux Angolares, à leurs origines et à leurs spécificités, elle m’a exhibé les photos de cette famille royale dont elle descend depuis Cristovão, le bras droit d’Amador qui avait réussi à se replier dans la jungle. Leur arbre généalogique est incertain, sans doute galvaudé par les Portugais. “Il leur fallait un symbole, l’envie de maintenir un peu d’existant. Je ne sais pas vraiment si les Angolares ont existé. Les peuples et les nations ne sont-ils pas un grand mensonge ? Nous sommes tous métis, migrants à des degrés divers. Regardez les Portugais, ils ont inventé les Lusitaniens. Vous avez les Gaulois, d’autres ont les Babyloniens, les Hittites, les Étrusques, les Phéniciens, les Carthaginois ou les Ibères. Restent les langues. Je n’en sais pas plus, désolé? dire que vous êtes venu de si loin pour entendre ça. Pas trop déçu ?”
Et Amador dans tout cela ? “Amador, c’est comme Vercingétorix contre César, vous voyez. Ou Toussaint Louverture en Haïti et les mythes qui l’entourent. Mais Amador, c’est d’abord un symbole universel, celui de la liberté si je devais résumer, indépendamment de sa couleur de peau, même s’il pourrait devenir une icône du monde noir si l’archipel de São Tomé-et-PrÃncipe n’était pas si paumé au milieu de nulle part.” »
Nelson et Marta (p. 52-56)
Une histoire mouvementée (p. 130-135)
Sur la route de Santa Catarina (p. 230-235)
« Elle a souffert de devoir refermer une parenthèse artistique singulière consacrée à l’homme qu’elle a tant aimé. “Ce monde n’est que contraintes et souffrances”, a-t-elle hurlé le regard noyé de larmes, lorsque les forces de l’ordre se sont appliquées à faire place nette.
Quant aux Angolares, à leurs origines et à leurs spécificités, elle m’a exhibé les photos de cette famille royale dont elle descend depuis Cristovão, le bras droit d’Amador qui avait réussi à se replier dans la jungle. Leur arbre généalogique est incertain, sans doute galvaudé par les Portugais. “Il leur fallait un symbole, l’envie de maintenir un peu d’existant. Je ne sais pas vraiment si les Angolares ont existé. Les peuples et les nations ne sont-ils pas un grand mensonge ? Nous sommes tous métis, migrants à des degrés divers. Regardez les Portugais, ils ont inventé les Lusitaniens. Vous avez les Gaulois, d’autres ont les Babyloniens, les Hittites, les Étrusques, les Phéniciens, les Carthaginois ou les Ibères. Restent les langues. Je n’en sais pas plus, désolé? dire que vous êtes venu de si loin pour entendre ça. Pas trop déçu ?”
Et Amador dans tout cela ? “Amador, c’est comme Vercingétorix contre César, vous voyez. Ou Toussaint Louverture en Haïti et les mythes qui l’entourent. Mais Amador, c’est d’abord un symbole universel, celui de la liberté si je devais résumer, indépendamment de sa couleur de peau, même s’il pourrait devenir une icône du monde noir si l’archipel de São Tomé-et-PrÃncipe n’était pas si paumé au milieu de nulle part.” »
(p. 312-313)
Nelson et Marta (p. 52-56)
Une histoire mouvementée (p. 130-135)
Sur la route de Santa Catarina (p. 230-235)
