Collection « Sillages »

  • Namaste
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Éric Blair, www.amazon.fr, le 9 janvier 2016 :
? Marc Alaux, éditeur chez Transboréal et archéologue amateur, comprend le Mongole. Il a effectué de nombreux séjours en Mongolie. Dans ce livre il raconte ses pérégrinations qui l’ont conduit à faire, entre 2001 et 2009, environ 6 000 kilomètres à pied, pour la majeure partie accompagné d’un ami. Le livre s’ouvre sur une présentation d’Oulan-Bator puis enchaîne les différents treks, sans lien apparent de continuité. L’ouvrage de près de 380 pages, comporte un cahier central de photographie en couleur, très réussi. L’ensemble est intéressant et comporte un grand nombre de notes, réflexions et récits de rencontres qui font partager au plus près les réalités de la Mongolie postcommuniste. Le lecteur qui connaît déjà un peu ce pays retrouvera des sensations et images familières et découvrira des régions qu’il lui tardera de pouvoir visiter. En ce sens, le livre est très réussi.
[?]
Il s’agit d’une succession de réactions et de réflexions mises en perspective, qui apprennent autant sur le pays que sur l’auteur. Le point de vue de fait est éminemment introspectif. Certes, le fait que l’auteur souhaite faire partager son amour de la Mongolie et des Mongols rend des propos surtout personnels plus universels, mais encore une fois cette démarche ne plaira pas à tous les lecteurs. Quoi qu’il en soit, pour ma part j’ai trouvé de nombreux passages remarquables et même profonds. J’ai notamment retrouvé la magie des environs de Khovd et des rencontres avec les Kazakhs mongols. Cependant d’autres passages m’ont laissé froid et m’ont paru plutôt barbants. Je conseillerais de lire le livre en plusieurs fois plutôt que de tenter une lecture d’un seul tenant. Il me semble qu’il gagne à être savouré par petits morceaux. À chacun de se faire son idée.
Compte tenu des difficultés de trajets rencontrées dans l’Altaï, Marc Alaux et son compère ne devaient pas disposer de bonnes cartes. On trouve sur le site maps.vlasenko.net d’anciennes cartes soviétiques numérisées gratuites, qui couvrent l’ex-URSS et certains pays satellites, à une échelle qui parfois descend jusqu’au 1/50 000. Sur ces cartes figurent les principaux sentiers et les cols. Seul problème, il faut lire le cyrillique ! Elles sont aussi disponibles à Oulan-Bator. Cela dit, on peut trouver les mêmes cartes européanisées dans certaines librairies parisiennes. »


Tanneguy Gaullier, écrivain-voyageur, le 30 juin 2015 :
? Votre récit m’a donné la pleine sensation de vivre une semaine dans les villes, les steppes et les toundras mongoles avec un (ou deux) excellent guide au cœur généreux. Bien que vos randonnées me paraissent bien éprouvantes, et seraient trop rudes pour moi, j’ai particulièrement apprécié les descriptions de vos raids extrêmes ainsi que vos considérations sur les motivations du marcheur au long cours. L’histoire et l’économie de ce pays qui m’étaient complètement étrangères me sont plus familières. Et puis, votre investissement dans l’exploration d’une culture est édifiant.
De votre conception du voyage, j’essaierai de retenir ceci : “Partager devenait aussi nécessaire que dialoguer. Plus qu’une politesse, le don est une joie qui libère l’âme” ; et aussi : “À mesure que nous devenions intimes de la culture et de la langue, l’hospitalité perdait en exubérance, mais elle devenait meilleure en vérité.” Savoir vivre avec les peuples que l’on rencontre est bien là l’essentiel. L’autre élément précieux de ce genre de voyage me paraît être l’acceptation de la fragilité. Dans mon livre, je dis ceci : “La vulnérabilité me faisait devenir plus conscient et plus simple.” Aussi cela m’a t-il amusé de lire sous votre plume : “Je mesurais plus justement la vie. Plutôt qu’en combativité, j’avais gagné en fragilité et en acceptation.”
Parmi mes pages préférées, il y a la superbe description du
naadam. Très réussie ! Le récit de votre folle équipée dans l’Altaï constitue pour moi des pages d’anthologie. (À ce propos la page 293 me semble particulièrement fameuse ; la citation y éclôt comme un bouton de fleur.)
Je vous l’avoue, j’ai pris un infini plaisir à goûter la précision de vos images littéraires. Certaines sont sûrement plus poétiques, mais j’ai trouvé celle-ci particulièrement subtile : “Les cavaliers reprirent leur ronde autour du stade, tels les atomes captifs de l’énergie d’une molécule” (Sans le mot énergie, ce serait plat – mais là c’est très bon !).
En outre, cela m’a amusé de constater qu’il y avait une citation commune à nos livres respectifs : “Au bout de la patience, il y a le ciel.”
Bravo et merci. »


Maïté, ledragongalactique.blogspot.com, le 21 juin 2013 :
Sous les yourtes de Mongolie est le récit des différents voyages que Marc Alaux a effectués en Mongolie entre 2001 et 2009. Mongolie, pays du cheval ? Certes, mais c’est à pied que l’auteur a réalisé tous ses voyages. De fait, comme on ne se débarrasse pas si facilement que ça de la figure emblématique du pays, il s’est rapidement fait accompagner d’un cheval de bât pour le transport du matériel.
Quelle claque ! j’ai envie de dire? Je me suis rendu compte en commençant ce livre à quel point ma vision de la Mongolie était édulcorée, coincée au XIIIe siècle au milieu des guerriers de Gengis Khan. La seule chose que je savais de la Mongolie contemporaine, c’est qu’elle avait été un pays communiste pendant de longues années et était restée indépendante de l’URSS, même si cette dernière avait eu une influence considérable sur le pays. Pour le reste je m’en tenais à mon idéal. Grâce à ce récit de voyage, j’ai donc appris l’alcoolisme, les
zud successifs qui ont décimé des millions de têtes de bétail, l’exode rural, les bidonvilles de yourtes d’Oulan-Bator, les pauvres qui souffrent de la faim et du froid en hiver, la destruction des monastères et le massacre des moines bouddhistes dans les années 1930? Malgré tout ça, les Mongols ne sont pas un peuple exsangue, loin de là. Ils sont fiers de leurs origines et vouent un culte à Gengis Khan, le bouddhisme est redevenu la religion principale malgré sept décennies de communisme, leur hospitalité et leur tranquillité inspirent encore de nos jours. C’est juste que la modernité et le capitalisme mettent leur nez au milieu de tout ça et comme ce qu’on peut voir dans le film L’histoire du chameau qui pleure, l’un n’empêche pas l’autre en définitive.
La performance physique et psychologique de Marc Alaux et de l’ami avec lequel il voyage est tout bonnement impressionnante. Le dépassement de soi est de mise : ils ont connu la faim, la soif, le froid, la pluie torrentielle, sans doute manqué mourir dix fois. Cela n’a de cesse de me questionner : la découverte de ce pays était pour eux à ce prix. Le récit des rencontres avec les Mongols émaille le récit des exploits physiques. Ils ont ainsi voyagé dans les quatre coins de la Mongolie : dans l’Altaï, le désert de Gobi, le Khentii, jusque dans la taïga, à la limite de la frontière russe, sans oublier les villes.
C’était vraiment le livre que j’avais besoin de lire avant de partir en Mongolie. Je suis en train de mettre à plat tout ce que j’y ai appris. Les guides de voyage, c’est pratique mais c’est froid.
Sous les yourtes de Mongolie est quant à lui un tourbillon d’émotions et de rencontres. J’ai un peu l’impression de déjà y être. Le fait que l’auteur n’ait pas voyagé à cheval n’a en fait aucune espèce d’importance, cela ne m’a pas manqué du tout. De toute façon, on ne peut pas évoquer la Mongolie sans aborder un tant soit peu le sujet et puis cela n’enlève strictement rien à la puissance de ce récit.
Sous les yourtes de Mongolie est édité aux éditions Transboréal. Après Cavalier des steppes, il est le deuxième livre que je lis de cette maison d’édition. Ce ne sera certainement pas le dernier. Les deux se ressemblent : récit de voyage, découverte de la culture, des traditions et des peuples autochtones ainsi que de l’histoire du pays. C’est complet, pointu et cependant facile à lire. Le carnet de photographies au centre de l’ouvrage donne une couleur à ce qui est raconté. »

Nathalie Plaisant, nattulga.canalblog.com, le 8 juin 2011 :
? La narration de l’expédition en trame de fond est agrémentée de mille informations historiques, géographiques, géopolitiques, ethnologiques sur la Mongolie et sur les mœurs de ses habitants. Croise-t-il les ruines d’un monastère dans le Gobi qu’il en profitera pour écrire un chapitre sur les purges communistes, la destruction de la majorité des monastères et l’assassinat ou l’exil des moines. Il décrit également la ville d’Ulaanbaatar, chose assez rare dans la littérature portant sur la Mongolie. Je vous conseille aussi d’aller à une de ses conférences car il est aussi agréable à écouter qu’à lire. »

Emmanuelle, blogues.guidesulysse.com, le 13 juin 2011 :
? Je viens de relire avec émotion un récit de voyage fascinant : Sous les yourtes de Mongolie. Son auteur, Marc Alaux, qui s’est totalement impliqué dans ses voyages à pied en Mongolie, nous offre ici un ouvrage profondément sincère, où l’enseignement exigeant de la steppe lui permet d’accéder à une autre façon d’être au monde. Il nous en parle avec une franchise qui donne le vertige, tant il s’est parfois trouvé à la limite de ce qu’il connaissait. À travers lui, nous vivons quelque chose de fort et d’essentiel, qui nous concerne directement. [?] Bonne lecture, et si ce récit vous touche, sachez que l’ensemble de la collection “Sillages”, chez Transboréal, est conçu dans le même esprit : des parcours très personnels accompagnés d’une véritable réflexion, déroulée au fil des découvertes qui l’ont engendrée. »

Le grenier à livres, legrenierdechoco.over-blog.com, le 17 janvier 2011 :
? Marc Alaux est un passionné de la Mongolie. Depuis 2001, il y a effectué cinq voyages et parcouru le pays de long en large, seul ou accompagné. Sous les yourtes de Mongolie est le récit de ses découvertes. Édité une première fois en 2007, il ressort aujourd’hui avec une nouvelle couverture. En 2001, Marc Alaux traverse la Mongolie à pied d’est en ouest pendant six mois avec un ami : départ d’Oulan-Bator, désert de Gobi, Khangai. En 2003, on le voit cheminer seul dans le massif du Khentii. Il retrouve en 2004 son compagnon de route pour un nouveau périple de 2 300 km pendant six mois sur les confins montagneux de l’Altaï et des Sayans. En 2006, il retourne avec son épouse dans les monts du Khentii. Sans compter les autres séjours qui suivent la parution de l’ouvrage.
Loin d’être un récit chronologique de ces voyages, l’ouvrage se présente comme une somme culturelle sur les régions parcourues. Il se découpe d’ailleurs en quatre parties géographiques : 1. Oulan-Bator ; 2. Gobi et steppes orientales ; 3. Khangai et Khan Khöökhi ; 4. Altai et Sayan. Nous découvrons tout d’abord le goût de Marc Alaux pour la marche et l’effort. Ses voyages sont souvent synonymes d’exploits sportifs. Il part seul ou avec un ami dans des conditions extrêmes, se contente d’une nourriture frugale et s’attache particulièrement à la forme du voyage à pied. Il se perd parfois, ne rencontre aucun habitant pendant des jours et doit endurer la faim, le froid et l’épuisement. C’est une forme de voyage un peu extrême mais qui est essentielle pour notre auteur. Puis, il y a la Mongolie, ce pays rêvé auquel on associe une somme de clichés plus ou moins justes. Car la Mongolie, ce n’est pas simplement ces vastes steppes vertes où courent des chevaux en liberté. C’est aussi un désert, des montagnes, un été qui ne dure que deux mois, des villes aussi en apparence pauvres et crasseuses, et tant d’autres choses que je vous laisse découvrir.
Les nombreux voyages de l’auteur à travers les différentes régions l’aident, et le lecteur avec lui, à pénétrer le tréfonds de la culture mongole. En effet, au-delà du récit de voyage, Marc Alaux a l’art de nous présenter la Mongolie dans tout ce qu’elle est intrinsèquement. Sont évoqués le nomadisme en perte de vitesse, les changements climatiques qui entraînent la mort des troupeaux et l’obligation pour les nomades de s’expatrier à la ville où fleurissent de plus en plus les bidonvilles de yourtes, la nécessité de la collectivisation des pâturages qui conduit à l’épuisement des sols, le patrimoine culturel qu’on ne cherche pas à sauvegarder, les répercussions du communisme sur le pays, etc. Partageant avec l’auteur la vie des éleveurs nomades, on découvre le quotidien difficile de ces hommes qui vivent en adéquation avec une nature difficile, leurs coutumes, leur hospitalité légendaire, leur philosophie de vie, le statut de la femme, etc. Moi, ce que j’aime dans les récits de voyage, c’est apprendre des choses, découvrir une civilisation de l’intérieur, vivre des expériences inédites par procuration. J’aime que ça ne soit pas un simple récit rapportant un parcours qui se limite à ce que l’on voit. Et je dois dire que Marc Alaux réussit formidablement bien à dépasser tout ça ! Car c’est un ouvrage véritablement complet qui se révèle ici à nous, presque une étude ethnologique. S’appuyant sur de nombreuses lectures dont les références nous sont en plus abondamment données, Marc Alaux évoque l’histoire de la Mongolie, son évolution, ses perspectives d’avenir.
C’est un livre érudit mais accessible, très bien écrit, passionnant et extrêmement fort que j’ai adoré et vous conseille plus que chaudement ! Un texte qui vous fera aimer la Mongolie si ce n’est pas encore le cas ! »


Un lecteur, www.amazon.fr, le 6 décembre 2009 :
? C’est un ouvrage très dense, qu’on savoure doucement : découverte en profondeur d’un monde aux antipodes de notre société ; nature quasi intouchée ; peuples qui ont su s’adapter à des conditions de vie extrêmes, à une histoire difficile et dont les qualités de courage et de générosité interpellent? Combien de temps cette civilisation survivra-t-elle encore ?
Allez en Mongolie, vous ne le regretterez pas. »


Un lecteur, montbouge.info, le 24 décembre 2008 :
? Bravo ! Oui, bravo pour ce livre qui paraît, de prime abord, difficile, justement parce que ce n’est pas qu’un récit de voyage comme les aiment les marchands de tourisme (beaux sites, bonnes étapes, etc.). Par contre, au bout des quelques premières pages, on se laisse prendre par l’atmosphère du récit qui est truffé de références ethnologiques, archéologiques et historiques qui attestent l’assise culturelle de son auteur. Il n’en est pas pour autant difficile ou rébarbatif car il en résulte un récit vrai, notamment au plan social et humain, débarrassé de tout le clinquant touristique pour révéler la réalité de l’existence dans ces contrées difficiles (surtout par le climat). On y découvre aussi la simplicité, l’authenticité des autochtones ainsi que la richesse et la chaleur de leurs sentiments pour peu que l’on accepte de les rencontrer autrement qu’à la va-vite (comme lors d’un circuit-découverte). À la fin du livre, on a vraiment conscience d’avoir vécu, par l’intermédiaire de l’auteur, une vraie aventure et partagé ses sentiments et ses réflexions empreintes d’une certaine philosophie. C’est un récit captivant qui donne certainement une autre vision de ce pays que les catalogues de voyage, mais on en garde un souvenir ému qui fait que, si on recommande ce livre à ses amis, on garde précieusement le sien pour pouvoir en relire des passages de temps en temps. Félicitations à l’auteur et merci pour ces bouffées d’air pur (même si c’est du blizzard !). »

Marie-Laure Peretti, www.cavadeos.fr, le 17 septembre 2008 :
? La Mongolie est une destination phare du tourisme équestre. Les livres de photos pullulent et regorgent de vastes étendues à perte de vue, de yourtes à porte colorée, d’habitants souriants se déplaçant exclusivement à cheval. Ces clichés ont contribué à désigner ce pays comme une sorte de graal du cavalier.
Pourtant, les mots peuvent être plus évocateurs de l’âme d’un pays que des photos : le livre de Marc Alaux nous dévoile une terre et un peuple riches de contrastes peu montrés.
Le jeune archéologue a d’abord parcouru la Mongolie à pied avant de s’initier au cheval bâté : le dangereux désert de Gobi lui a fait découvrir le meilleur des moyens pour rencontrer les Mongols et vivre comme eux, avoir les mêmes préoccupations.
Un brin lyrique, on est bercé par les descriptions de paysages et des rencontres. On se balade dans les pages avec la nonchalance d’un yack, on sursaute au cri de la marmotte, on cueille un edelweiss et on fait trois fois le tour d’un amoncellement sacré de pierres en laissant une offrande.
Truffé d’anecdotes, le livre explique sans détour les errements du communisme dont le pays sort à peine, mais aussi les bonnes choses qu’il a permises comme l’évolution du rôle de la femme. Il nous montre un pays qui change, ou les traditions évoluent. Le temps où les Mongols portaient des bottes à bout recourbé pour éviter de blesser la terre s’éloigne. On regarde la Mongolie d’un peu plus près pour ses ressources en or, en cuivre, en uranium et? en cachemire. L’âme de Gengis Khan souffle sur les étiquettes de bouteille de vodka qu’il décore. Cet alcool blanc fait des ravages. Mais le regard optimiste de Marc Alaux sait également évoquer la philosophie et la sagesse de ses habitants.
Si l’envie de galoper à fond dans la steppe vous chatouille, lire ce livre en guise de préparation d’un futur voyage est une excellente idée. Et si vous y êtes allés, vous en retrouverez le goût. Tournez une page, on y écoute le chant de la steppe. »


Richard Hutin, lecteur, le 3 septembre 2008 :
? J’y ai trouvé les réponses à de nombreuses questions que notre guide, certes charmante et dévouée, avait gentiment éludées. Merci donc pour ce superbe ouvrage tout aussi érudit que passionnant. Qu’il est difficile de se retrouver dans un bureau à Paris après avoir mis les pieds en Mongolie. Mon épouse et moi nous demandons comment vous faites au retour de vos longs séjours là-bas? Merci encore d’avoir éclairé, avant et après, notre prise de contact avec ce superbe pays. Nous nous attendions à la nature et aux paysages et, sans conteste, la vraie surprise est venue? des hommes. »

Lorine Schieber, www.routard.com, juillet 2008 :
? Ce livre, illustré par plus d’une centaine de photographies prises par l’auteur, est un témoignage ethnologique sur les descendants de Gengis Khan. C’est aussi une formidable invitation au voyage, à la découverte de ces vastes étendues sauvages et de tout un peuple, généreux et plein de sagesse. »

Gilles Fumey, Vient de paraître n° 32, mai-juin 2008 :
? Ce livre est l’histoire d’une passion, peut-être même d’une obsession d’un lieu, d’un ailleurs qui “lie les fantasmes à la déraison” selon les propres mots du voyageur. Ces fantasmes de Mongolie sont nés d’un atlas et des chants passés et repassés de l’enfance. Destination Oulan-Bator, étape obligée vers Da Khu_riye (“le Grand Monastère”), ville cernée d’un anneau de yourtes au feutre blanc. Alaux et son compère sont des voyageurs étonnés. Alaux pointe la proximité du luxe et de la misère, il se surprend à se méfier des chiens errants, ceux qui se régalent des cadavres dans un pays où la religion interdit l’ensevelissement. En route pour Gobi, Alaux raconte la steppe, cette prairie de stipa, où le vent et le gel interdisent l’arbre. Au monastère d’Erdenemandal, le vieux moine lui donne l’occasion de raconter les purges staliniennes contre le lamaïsme. Nos ciceroni en Mongolie, qui marchent “comme avaient marché nos ancêtres il y a dix millions d’années” se font volontiers ethnologues comparatistes (le statut des femmes, etc.), ne dédaignent pas les spectacles (la lutte qu’ils présentent comme une parade), mais ils restent surtout des philosophes lorsque l’épreuve les aiguillonne au pied de l’Altaï chez les Kazakhs. “La Mongolie me manque, j’espère qu’elle me manquera toujours”, écrit Marc Alaux. Un cri du cœur qui apparente le voyage à un cri d’amour. »

Jean-Marc Porte, Trek magazine n° 103 de mai 2008 :
? Ce travail de Marc Alaux sur la Mongolie peut difficilement se résumer en trois lignes, mais il est remarquable. Quels que soient les points d’entrée, du cheval à l’économie, de l’histoire à la géographie, de la spiritualité au nomadisme, son livre réussit effectivement à livrer quelque chose de l’âme de ces territoires immenses. Lorsque l’érudition rejoint à ce point la connaissance du terrain? c’est un réel bonheur. »

Michel Jan, sinologue, le 3 mars 2008 :
? Je viens de terminer votre livre et je n’attends pas plus longtemps pour vous en remercier, et pour vous en féliciter.
Vous en féliciter tout d’abord pour le plaisir que vous procurez à votre lecteur, aussi bien par le style que par les précisions et le vivant des descriptions des situations, des personnages, des paysages. Mais également pour ce que représente depuis plusieurs années votre exploration en profondeur, sur le terrain, dans des conditions difficiles et avec une approche généreuse et ouverte de la culture et des populations, de cet espace mongol qui, à juste titre, vous séduit autant et avec autant de conviction. »


Marina Renault, lectrice, le 3 mars 2008 :
? Merveilleux et touchant récit que vous nous faites partager à travers ce livre. Dépaysement assuré page après page. Quel plus beau témoignage d’amour pouviez-vous faire, à ce peuple nomade, que cet ouvrage riche de votre vécu et de ces chaleureuses rencontres ? Merci à vous. »

Michel Neyroud, lecteur, www.amazon.fr, le 26 février 2008 :
? La mode est aux longs périples pédestres. La Mongolie est à la mode.
Si vous voulez comprendre en nuances ce qu’est la Mongolie postsocialiste, lisez les ouvrages
Sous les yourtes de Mongolie et Aylal, Une année en Mongolie. Vous apprendrez bien davantage qu’avec les beaux albums photographiques où on voit des images sans vivre des situations humaines.
D’abord, j’apprécie la modestie comme la philosophie de mise en partage des auteurs, qui sont dans la bonne distance : sans complaisance, ni fascination excessive vers l’Autre culturel, le nomade. En marche vers le Khövsgöl, Marc Alaux fait réfléchir sur l’attraction du peuple tsaatan sur le tourisme mondial. Il pose les vraies questions : “Et le Tsaatan épicier, personne ne fait attention à lui ?”. Non, il n’ira pas “voir” cette minorité qui disparaît. De leurs lectures anthropologiques, Marc Alaux et Linda Gardelle ont tiré une philosophie du regard, attentive à l’Autre. Ces positions remarquables doivent être pointées.
Chacun a aussi le mérite de faire sa part à la métropole en mouvement, Oulan-Bator. On ne peut comprendre la Mongolie sans analyser ce qui s’y joue (urbanisation effrénée, privatisation, déréglementation, paupérisation, exode rural lié aux catastrophes “climatiques” des
zud, rôle des ONG, démocratisation chaotique, corruption). J’aime particulièrement l’errance de Marc qui passe ses glaciales journées d’hiver à se perdre dans la traversée des quartiers pauvres. Il y a quelque chose de rare dans cette démarche singulière qui dit beaucoup sur l’homme qu’est Marc et le rend attachant. “Vivre en témoin de sa propre vie.”
Marc est un passionné qui a beaucoup lu avant et après ses folles itinérances pédestres avec son ami Laurent (de nombreuses références d’ouvrages en notes de bas de page l’attestent) : jamais, il n’est dans l’exploit sportif. Il sait écrire et de belle manière. Le vocabulaire est choisi. Il sait observer la vie quotidienne des Mongols et la poésie de son expérience est un bonheur.
Comme Sylvain Tesson (
L’Axe du loup, Robert Laffont, 2004), Marc Alaux a marché plus de 6 000 km. Si L’Axe du loup se lit d’une traite (214 pages), Sous les yourtes de Mongolie se mérite (363 pages) ; l’écriture est incomparablement plus dense, plus culturelle : on y apprend davantage.
Marc sait habilement faire passer des thématiques instructives comme, en vrac, la tradition urbaine d’un pays qu’on croirait sans héritage urbain, la marginalisation des éleveurs suite à l’effondrement de l’URSS, le rôle prédominant du cheval, le vol de chevaux qu’ils ont eux-mêmes subi, les graves crises climatiques, les ruines d’un monastère perdu, les chiens, le costume. Jamais, vous ne trouverez ailleurs une description si fouillée d’une ville de l’Ouest mongol, Khovd, qu’ici ou d’une ville inconnue d’un
gobi méridional.
Marc et son ami Laurent ont parcouru tous les milieux de l’immense Mongolie : on apprend beaucoup sur les gobis, nommément ceux de l’Est (Dornod), les steppes herbeuses (Khangaï), les montagnes de l’Ouest (Altaï kazakh) comme des confins sibériens (montagnes du Darkhad et Khövsgöl, marécages, lacs, toundras, frontière russo-mongole). Les deux cahiers photographiques en couleurs sont contextualisés avec une légende très explicative. Les nomades sont nommément cités en action.
Ces deux ouvrages font aimer la Mongolie qui le mérite bien.
On ne peut que féliciter les éditions Transboréal d’avoir accueilli ce nouvel auteur. Merci à lui. »


Xavier Delhert, Librairie L’Appel de la forêt, février 2008 :
? Avis aux voyageurs en partance pour la Mongolie, ne lisez pas ce livre, vous n’en reviendrez pas. Car voilà bien l’ouvrage d’un passionné. La Mongolie, Marc Alaux l’aura arpentée sous toutes ses latitudes et pour la plus grande partie à pied. Au bas mot plus de 5 000 km en quatre voyages pour se donner le temps de comprendre et partager la vie des Mongols. Il aura appris la langue, connu l’hiver, suivi les éleveurs, mais surtout observé la réalité flagrante de la Mongolie contemporaine, loin de l’imaginaire fantasmé du pastoralisme nomade. »

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