Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

GrandGousierGuérin, www.babelio.com, le 9 janvier 2017 :
« Récit de voyage de plus d’un an et demi en Patagonie aux multiples rencontres, émerveillements, réflexions. Le but initial est d’élucider le mythe des Césars qui naquit à l’époque de la conquête espagnole et aurait donné lieu à la création d’une cité perdue d’hommes blancs. Mythe beaucoup moins connu que celui de l’Eldorado, Lefèvre parcourt les montagnes, forêts, rivières, villes perdues, ensommeillées ou fantôme, créant une cartographie mythologique dont le cœur bat des différentes racines de la Patagonie moderne. Mêlant récits d’exploration et d’histoire, on est également amené à rencontrer et partager des moments avec des gens simples et anonymes qui aiment et n’ont d’autres horizons que ceux nuageux de la cordillère des Andes ou ceux des tempêtes du détroit de Magellan. Un vrai plaisir de lecture qui m’a rappelé les récits de Nicolas Bouvier, avec une vraie qualité littéraire avec un choix du mot et de la phrase. »

Coralie Le Rasle, Carnets d’aventures n° 28, juin-août 2012 :
« “Dans le fond, les vagabonds détestent les villes”, c’est par ces mots que l’auteur nous accueille. Pourtant, et peut-être malgré lui, sa plume, légère et chantante, nous transporte dans les quartiers, les cafés et les bibliothèques de Buenos Aires et de Santiago de Chili puis nous nous échappons, toujours aussi subrepticement, avec elle de ces lieux d’effervescence pour découvrir le Chili austral.
Vagabonder, prendre le temps de voyager, d’accepter une invitation à partager un repas, un bout de route, un moment de vie, prendre le temps d’écouter. David Lefèvre se libère de tout objectif, de toute contrainte pour s’immerger dans une quête du Graal qui le pousse sur les chemins de Patagonie. Cette terre sauvage prend au fil des pages un visage familier, ses villages deviennent hospitaliers, ses habitants de vieilles connaissances ; il nous semble comprendre leurs blessures, leur fierté, leurs craintes et leurs espoirs puisque, comme eux, nous revivons toute l’histoire de ces terres, celle des tout premiers conquérants et des plus récents, des naufragés, des Patagons.
David Lefèvre ne voyage pas en aventurier mais en vagabond qui s’immisce dans la population, provoque les rencontres pour comprendre comment fonctionne cette région rude et reculée et quels en sont les enjeux d’avenir. Il aime à soutenir des causes et surtout celle de la préservation de la Patagonie, à l’écart de la mondialisation jusqu’à maintenant. L’auteur analyse, décortique, confronte, jamais il ne porte un jugement péremptoire, il laisse la parole aux habitants qu’il écoute et s’attache à transcrire leur pensée et leur personnalité sans extrapoler de généralités sur une population.
David ne sort pas indemne de ses pérégrinations et finit par décider d’adopter cette terre de Patagonie qui l’a accueilli pour s’y établir. Dans la vie comme dans les livres, l’auteur agit comme il écrit : avec engagement et poésie. “Dès qu’un voyage menace de toucher à sa fin, il […] faut le bousculer, l’entraver, le compliquer, le barrer d’obstacles, lui inventer de nouveaux détours.” »


Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 4 juin 2012 :
« Les éditions Transboréal font fort avec la nouvelle présentation de leurs récits. La couverture de chaque ouvrage est composée d’une magnifique photo et d’un bandeau-titre imprimé en relief. Le dos, d’une couleur identique au liseré du bandeau-titre, contient aussi un portrait de l’auteur ce qui rend très joli dans une bibliothèque. Ils sont tellement beaux ces nouveaux livres que, si je ne me retenais pas, je changerais toutes mes anciennes versions pour leur nouvelle édition.
Dès le prologue d’
Aux quatre vents de la Patagonie, le ton est donné ; je vais aimer ce récit. Je suis déjà sous le charme de l’écriture de l’auteur que je trouve douce et poétique. La description qu’il fait de San Telmo, banlieue de Buenos Aires où il séjourne quelques jours, est si paisible que moi aussi je veux y poser mon sac à dos. David Lefèvre nous offre pour notre plus grand plaisir un beau pavé de 450 pages et on en redemande ! J’aurais aimé qu’il en fasse le double, ce livre ! Pour une fois, j’ai pris le temps de le savourer. Moi, qui en général dévore les ouvrages, j’ai éprouvé le besoin de déguster celui-ci. Je voulais faire durer le plaisir et retarder au maximum la frustration que j’allais ressentir en tournant la page finale.
Lors de son périple de dix-huit mois de Chiloé, au Chili, à la Terre de Feu, David Lefèvre combine recherche historique et découverte du pays dans le but de trouver la cité des Césars, cette ville légendaire cousue d’or où tous les hommes vivent heureux. Son récit chemine entre ses rencontres avec des gens simples, intéressants et attachants, pendant lesquelles il se veut “cueilleur de mémoire” pour glaner la parole des anciens avant qu’elle ne disparaisse, et ses recherches pour localiser cette fameuse cité. L’auteur nous conte des faits historiques, des récits passionnants de grands navigateurs, le tout dans un style limpide et pas du tout pompeux. On ressent sa passion pour l’histoire dans ses mots et son envie de nous la faire partager.
Quand sa quête touche à sa fin, sur le bord du quai en partance pour le vieux continent, tels les explorateurs de son récit, le doute s’installe. Le mal-être prend possession de sa personne. Pour qui, pour quoi repartir ? C’est vraiment un texte captivant que je vous recommande fortement. Une très belle découverte. »


Marie-Françoise Lanaspèze, lectrice, le 3 mai 2012 :
« Difficile d’être brève tant ce récit suscite du plaisir à lire. L’écriture tout d’abord est éblouissante. Les mots courent, roulent, gambadent sur les pages comme sur des terres vallonnées. Chaque mot est porteur de poésie dans le sens où l’écriture fait constamment appel aux sens, aux couleurs, aux formes, aux sentiments. Le rythme laisse imaginer un marcheur au pas décidé, tonique et cadencé mais pas pressé pour autant. Les descriptions sont délicieuses avec quantité d’adjectifs qui leur donnent du relief et des comparaisons inattendues et divertissantes avec une pointe d’humour lorsqu’il s’agit de dresser un portrait. Le récit est captivant. À la frontière entre le récit de voyage et le livre d’histoire et où s’ajoute l’ombre de l’énigme policière. Un tel travail est captivant. L’écriture subjugue, le travail de documentation fascine et les différentes réflexions proposent un autre regard sur cette région tout en confirmant les incohérences et les inepties propres au “progrès”.
Ayant une licence d’espagnol et étant toujours intéressée par les sujets infinis relatifs à l’histoire espagnole et latino-américaine, j’ai réellement pris beaucoup de plaisir à rafraîchir ma mémoire et surtout ce récit a contribué à élargir mes connaissances. J’ai aussi beaucoup aimé la transversalité des faits historiques rapportés. Vraiment : bravo, je suis admirative et, au vu du texte produit, je ne suis pas surprise qu’un professeur de français et de langue ait pu penser que vous vous orienteriez vers le domaine littéraire. Je dois dire que j’ai vérifié le sens de plus d’un mot et que j’en ai découvert bien d’autres, mais j’en suis enchantée. Cette richesse de vocabulaire est aussi un des atouts de votre livre. Encore bravo et merci. »


Myriam Abergel, Le Quotidien du tourisme, les 13-14 mars 2012 :
« Un bout du monde qui fait rêver ! Depuis plusieurs siècles, la Patagonie nourrit l’imaginaire du voyageur européen, et le livre de David Lefèvre ajoute sa pierre à cet édifice. À travers un récit de voyage, l’auteur narre une histoire mystérieuse, celle de la légendaire cité des Césars, et invite les conquistadores, les jésuites, les pirates, les peuples indigènes et surtout les marins à raconter cette terre du long de la cordillère des Andes et jusqu’aux étendues désertiques entre steppe et glaces. La description des paysages, de cette nature souvent peu accueillante pour le voyageur ainsi que de sa flore et sa faune à la fois telles que le narrateur les voit et telles que ses prédécesseurs ont pu les découvrir est particulièrement réussie. »

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