Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Enlivre_moi, www.babelio.com, le 26 mars 2019 :
« Vous voulez partir en voyage sans bouger de votre canapé ? C’est ce que j’ai fait avec Dans les pas de l’Ours, une traversée solitaire de l’Alaska sauvage. Juillet 1990 : Émeric Fisset a un projet fou. Traverser à pied et à ski l’Alaska du nord au sud, de Barrow à Cold Bay. Trois mille cinq cents kilomètres à travers la forêt et les montagnes, ralenti par la neige, les fleuves à l’eau glaciale et les marécages. Quelle aventure ! J’ai vraiment vécu ce voyage avec l’auteur, qui en plus d’être un sacré marcheur, a une très belle plume. Ses descriptions de la nature sont parfois agrémentées de fragments de la poésie qu’il affectionne. J’ai adoré les passages traitant des animaux sauvages. On y croise des grizzlis, des ours noirs, des isatis, des loups, des castors, etc. J’avais envie d’y être ! Mais j’étais très bien sur mon canapé lorsque l’auteur affrontait des températures négatives (jusqu’à -58 °C !), un ours le chargeant, une tempête avec des vents capables de vous traîner sur 20 mètres ! On apprend également beaucoup sur les pratiques des autochtones notamment la chasse et la pêche, leurs rituels ancestraux et les ravages de l’alcoolisme. Agrémenté de quelques photos prises durant le voyage, ce récit vous emmènera dans les rudes paysages de l’Alaska. »

Pierre Gemme, auteur, le 6 décembre 2016 :
« Je viens de finir Dans les pas de l’Ours. Sans doute le meilleur livre que j’aie lu sur les pays du Grand Nord. Une écriture rare, pleine de poésie, des passages touchants comme cet hivernage à Grayling, mais non dépourvus d’une analyse réaliste, et mille détails que j’ignorais sur les différentes espèces de saumons, la faune, la flore. Et même du suspens, avec cette présence animale toujours proche, à gérer entre rivalité et cohabitation. Un grand livre. »

Tanneguy Gaullier, écrivain-voyageur, le 12 octobre 2015 :
« Bien que tous les apprentis randonneurs au long cours se posent la question du “comment faire”, il est rare qu’un aventurier partage ses connaissances. Heureusement, Émeric Fisset a compris que préciser quel matériel il utilise, comment il traverse les fleuves, les marécages, les montagnes, les étendues sauvages de neige et de glace n’est pas une façon de souligner ses compétences mais une prise en compte de cette soif de comprendre qui anime tout lecteur de récit d’aventure. Ainsi, lire Dans les pas de l’Ours, c’est traverser l’Alaska sauvage avec un homme capable de parcourir 3 500 kilomètres à pied ou à la rame, en portant 40 kilos de matériel sur le dos, et d’écrire une narration si détaillée qu’elle donne parfois l’impression de regarder un documentaire. Très renseigné sur les régions qu’il traverse, l’auteur nous fait découvrir ces espaces glacés peu connus. Son art consommé de la rencontre familiarise le lecteur avec les habitants de ces contrées et leur vie quotidienne par -20 ou -50 °C, comme au cours des quatre mois que l’aventurier passa dans le village isolé de Grayling. Le goût de ce voyageur pour la poésie – le récit est en effet sobrement constellé de poèmes ; Rimbaud et Valéry étant les astres principaux – est comme l’illustration de cette quête spirituelle qui conduit l’auteur à décortiquer ce qui constitue les motivations, les conditions psychologiques et les fruits des marches au long cours, pour enfin révéler : “Un jour peut-être, mon goût du voyage assouvi, je reviendrai à l’idée du périple intérieur qui fascinait mon adolescence. Moins spatial, mon yoga deviendra immobile.”
Au-delà de l’exploit sportif que représente la traversée d’un immense pays à pied, Émeric Fisset sait que le plus difficile n’est pas de marcher mais “de conserver suffisamment d’énergie pour écouter, questionner, écrire et photographier…” C’est pourquoi
Dans les pas de l’Ours va plus loin que le récit d’aventure habituel puisqu’il nous fait pénétrer, grâce à une parfaite connaissance des animaux et une qualité de cœur qui reconnaît une valeur à la vie des plantes, dans l’âme de la nature. Parfois, ce randonneur de l’extrême se fait naturaliste poète. On s’imagine alors être en présence d’un Henry David Thoreau sportif ou d’un François d’Assise de l’aventure… Grâce à la passion qui anime l’explorateur, et à la précision de ses explications, le lecteur se prend à rêver qu’en faisant les mêmes gestes, en suivant le même itinéraire, en utilisant les mêmes techniques, il arriverait lui aussi à aller au bout de lui-même et à réaliser cette performance aussi physique que spirituelle. Et presque religieuse, car l’écrivain avoue, qu’à chaque voyage, il doit se convaincre “qu’à différer un engagement, familial ou social, j’arriverai à la transmutation ontologique à laquelle j’aspire : mourir à moi-même pour accéder à la compréhension, la compassion, l’empathie universelle.”
Et puis, qui sait comment il réagirait s’il était attaqué par un ours ? Son Magnum à la main, Émeric Fisset l’explique car il a face à lui un Teddy Bear d’une stature de 3 mètres de haut et d’un poids de 400 kilos. Pourtant, l’ancien militaire se répète calmement que “la station debout est une posture d’observation, la charge est d’intimidation, même jusqu’à 5 mètres. L’attaque, troisième phase de la rencontre, est rare : neuf dixièmes des ours y renoncent, sauf si leur adversaire s’enfuit.” Après que l’ours a finalement renoncé à se confronter à cet homme armé tirant en l’air, l’explorateur aux nerfs d’acier avoue : “Le calme revient dans le silence des collines, pas encore dans mes veines.”
Pour les amoureux d’aventure qui douteraient encore que ce récit d’expédition leur apportera la clé des espaces sauvages, cette phrase de l’auteur confirme ce que savent les connaisseurs des expériences limites, c’est-à-dire que le mental est plus important que le physique : “Voilà où réside l’erreur de la plupart des amateurs d’aventure pédestre : le succès n’est pas dû à la qualité des chaussures et à la préparation physique. Il dépend de l’idée, de sa germination et de sa force…” La force de l’idée ! En paraphrasant la célèbre phrase de Suarès dans
Le Voyage du Condottiere : “Tant vaut l’homme, tant vaut l’objet”, nous pourrions écrire, en pensant à Dans les pas de l’Ours, que “Tant vaut le titre, tant vaut l’homme” car, en suivant Émeric Fisset, nous sommes entraînés par une puissante énergie comparable à celle d’un ours cheminant avec vigueur et confiance au-devant de nouvelles sensations, de nouvelles rencontres, de nouveaux exploits. »

Jean-Philippe Grillet, Terre sauvage n° 310, novembre 2014 :
« Ce livre n’est pas un récit de voyage, une histoire des peuples rencontrés, une réflexion sur leurs langues et leurs mœurs, une description de la faune et de la flore, une évocation d’autres voyages : c’est tout cela à la fois ! Et une référence constante à la poésie, une écriture magnifique de sensibilité, de précision, d’intelligence. Quand il s’engage à traverser l’Alaska, à pied, du nord au sud, Émeric Fisset veut “découvrir”. “Voir, photographier. Écouter, enregistrer. Converser et rendre compte.” Il raconte la beauté de la nature et des gens, l’ampleur de son engagement et des risques encourus. Avec une élégance qui donne à son regard une acuité bouleversante. »

Christian Dufay, lecteur, le 6 décembre 2012 :
« Je tenais à vous dire mon admiration après la lecture du récit que vous m’avez conseillé à mon dernier passage à Paris : ce que j’avais entrevu dans L’Ivresse de la marche s’est confirmé à la lecture de Dans les pas de l’Ours, qui me replongeait dans les livres d’aventure lus à l’adolescence…
Admiration devant le courage physique et mental, admiration devant la réflexion et la mise en perspective culturelle, ainsi que la curiosité toujours présente. On ne peut également que saluer le style et l’écriture ! »


Vincentg, www.amazon.fr, le 21 février 2012 :
« Dans ce premier volet des aventures alaskanes d’Émeric Fisset, nous traversons cet État à pied, en bateau, à ski depuis la bourgade de Barrow au nord jusqu’à Cold Bay. Bien écrit, ce récit de voyage nous permet de nous évader avec l’auteur à travers les vastes et difficiles étendues de l’Alaska, au sein d’une nature encore vierge et sauvage. Malgré les difficultés d’une nature qui se mérite, l’auteur progresse et fait de chaque observation, de chaque rencontre, une révélation. À lire absolument par les amoureux d’étendues sauvages et de rencontres avec les populations locales. Un fantastique moment d’évasion ! »

François-Xavier Allonneau, Connaissance de la chasse n° 429, janvier 2012 :
« Il est des aventuriers discrets. Des coureurs du Grand Nord sans sponsor, ni attachée de presse, vierges de tout logo et slogan. Authentiques et sincères aventuriers qui concilient engagement physique, humain et environnemental. Émeric Fisset est de ceux-là. Il commence le vagabondage à 17 ans, devient para, verse dans l’humanitaire, et depuis marche au fil du globe. Il relate ici sa traversée de la Grande Terre, l’Alaska, 3 500 km à pied, à ski et en bateau pneumatique. Une année aux côtés des ours et des loups, de quelques chasseurs et trappeurs, et autres fantômes de la ruée vers l’or. Un très beau livre de nature et plus encore, d’un certain humanisme. »

Frank Bruno, www.boutdevie.org/blog-frank-bruno, le 12 février 2010 :
« Je me force à fermer de nouveau les yeux mais je crois que mon temps de sommeil est déjà fini, je pense au pays Kalaallit Nunaat où j’ai rencontré Apoutiaq ; elle avait vu un homme blessé qui avançait, des perles bleues étaient figées sur son visage, elle le nommait Nanuquilanga (l’ours blessé avance)… À côté de moi, le livre Dans les pas de l’Ours. Je ne sais plus combien de fois je l’ai lu, mais chaque fois je suis transporté, envoûté, lui le solitaire de l’Alaska qui fait rêver l’Ursus corsicus monopedus ! À chaque fois, j’y découvre la faune et la flore athapascanes, chaque fois j’entends les chants des prières qu’il fredonne pour se rassurer, je ressens les larmes qui coulent de tant de beauté mêlé à la souffrance, je hume la fragrance de la taïga… »

Wakinyan.over-blog.com, le 19 juillet 2008 :
« L’écriture d’Émeric Fisset est fine, remplie de détails et riche en vocabulaire. On suit avec désir son périple, on observe quand il contemple la nature sauvage, on partage ses repas en compagnie des autochtones, on tremble pour sa vie dans l’ascension de l’Aniakchak. On apprend que l’on pouvait devenir millionnaire en pêchant le hareng, que le pygargue glatit et que l’alcool est un fléau pour les populations originelles. Il s’agit sans aucun doute d’un voyage au long cours pour le lecteur qui se prend à rêver d’évasion et se dire que cela est encore possible…
Le livre jouit d’une reliure couleur avec Émeric Fisset faisant face à l’immensité sauvage avec pour seul guide une boussole. Cet homme a déjà plusieurs expéditions à son actif, toujours en solitaire. Dans cette démarche de la marche sans assistance médicale, il va à la rencontre des peuples oubliés du Grand Nord. Entre 1994 et 1995, il traversera en kayak puis en traîneau le Nord-Ouest américain. Ce périple est à découvrir dans un récit intitulé
Sous l’aile du Grand Corbeau. Le livre d’aujourd’hui, Dans les pas de l’Ours, est illustré de photos et de dessins noirs et blancs. Il demeure facile à lire et pourra s’emmener pour les longues sessions de pêche. »

Hélène Dumur, helene.dumur.free.fr, décembre 1999 :
« “Une traversée solitaire de l’Alaska sauvage” : Émeric Fisset est parti de Barrow, au nord de l’Alaska, pour rejoindre Cold Bay, au sud (ce qui est encore très au nord de la Terre), à pied ! Un pays immense à traverser, sans routes, sans habitants (ou si peu), avec un climat hostile, et une faune qui peut l’être aussi. On respire dans ce récit le grand air glacial de cette “last frontier” ! Mais pas seulement. L’auteur, curieux à la fois des paysages qu’il traverse et de l’histoire de cette terre, apprend beaucoup de chose sur le peuplement, les ethnies, et l’évolution de l’Alaska au lecteur qui peut ainsi satisfaire toute curiosité. De très belles photos illustrent ce périple, pour un ouvrage de qualité, dans la grande tradition de son éditeur, qui ravira tous ceux qui s’intéressent à ce lointain état des États-Unis, mais aussi les autres. »

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