Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Scipion95, www.babelio.com, le 14 février 2019 :
« Merci à Patrick Manoukian d’avoir mis les mots justes pour cette conception du voyage à laquelle je me suis adonné il y a une quarantaine d’années. Une approche tellement différente de celles des marchands de tourisme. Prendre le temps de glander lors d’étapes m’a souvent permis de partager des moments intenses loin des cartes postales et des itinéraires balisés. Merci aussi de m’avoir fait réaliser que le “côte à côte” permettait un dialogue fait d’échanges et de silences, bien différents de ceux du “face à face”. Je ne l’avais jamais conceptualisé, mais je me remémore ainsi des moments forts sous différentes latitudes. Un tout petit ouvrage pour de grandes idées. Bravo et merci. »

Trebulle, www.babelio.com, le 11 avril 2019 :
« J’apprécie souvent les livres de la collection “Petite philosophie du voyage” des éditions Transboréal. Dans cette collection, des voyageurs de tout poil sont invités à partager leur expérience du voyage sous un angle particulier ; ici celui du temps du voyage. Je connaissais l’auteur Patrick Manoukian sous son nom de plume d’auteur policier : Ian Manook, mais ne connaissais rien d’autre de sa vie. La courte biographie en intro et les récits de quelques-unes de ses expériences de voyage m’ont permis de le découvrir un peu mieux et de comprendre sa philosophie issue de plus de cinquante ans de voyages. Ne pas tout planifier, ne pas remplir le temps de son voyage de choses à voir, à faire, s’abandonner à la nonchalance de l’étape, prendre le temps de la rencontre, se laisser surprendre, apprendre quelques gestes quotidiens et les partager avec les personnes rencontrées en chemin, être conscient de l’ambivalence des moments vécus, ne reprendre la route qu’une fois qu’on est repu de l’étape et prêt à accueillir l’inattendu de la suite, autant de propositions pour faire du voyage une rencontre et pas seulement la traversée d’un espace, pour employer le temps que l’accélération des modes de déplacement nous fait gagner à profiter plus longtemps des étapes plutôt que pour en voir toujours plus. Typiquement le genre de petit livre à relire quand l’envie de barouder se fait sentir. Il s’en dégage un sentiment de liberté et d’humanité que j’ai beaucoup aimé. »

Adrien Aras, lecteur, le 21 juillet 2017 :
« Bonjour,
J’ai quitté mon travail fin décembre, afin de me rapprocher de moi-même, de me laisser une chance d’être le capitaine de ma vie. Je suis parti à vélo sur les routes, pour rencontrer les gens, voir du pays. Après trois mois, me voilà en Dordogne, travaillant la terre depuis dix jours. Nous sommes le vendredi 21 juillet 2017, je suis en train de travailler. Lentement. Afin de faire du mieux que je peux.
Me revient l’histoire d’un certain Yoshi nettoyant une maison couverte de cendres, en Islande. “C’est le temps que l’on accorde aux choses qui les rend belles.” Cette histoire c’est vous qui me l’avez racontée, il y a maintenant un peu plus de trois ans, par l’intermédiaire du
Temps du voyage. Il y a parfois des livres qui nous marquent, dans lesquels on se retrouve étrangement. Qui nous aident à nous découvrir un peu mieux. Qui nous guident également. Depuis, j’ai offert ces quelques pages à de nombreuses occasions.
Ce vendredi 21 juillet, je souhaitais vous dire merci. »


Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinook.com, le 25 septembre 2012 :
« Que dire de cette “Petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l’étape” à part que les premières pages m’ont transportée mais qu’à la moitié du livre j’ai failli décrocher. J’ai aimé la vision du voyage de l’auteur après sa rencontre en Islande avec Yoshi, un voyageur comme lui. Elle correspond parfaitement à la mienne, à savoir, prendre le temps de s’imprégner du lieu. J’ai beaucoup aimé ses anecdotes de rencontres, de causerie mais, le hic, c’est que j’ai trouvé que l’auteur se répétait encore et encore, ce qui m’a lassée. Heureusement que cette petite philosophie ne comportait que 90 pages, sinon je ne sais pas si je serais allée au bout avec plaisir. L’écriture de l’auteur est agréable et ses expériences passionnantes, c’est donc quand même dans l’ensemble une bonne découverte. »

Minou, minoualu.blogspot.be, le 15 septembre 2012 :
« Avec ce très beau voyage de Patrick Manoukian, j’ai enfin retrouvé l’enchantement de mes débuts à l’égard de cette collection de Transboréal. Je me suis à nouveau laissé entraîner dans la passion de l’auteur et les mots avec lesquels il la partage. Quelques petits bémols ont malheureusement émaillé cette lecture, mais ils sont tout à fait secondaires face à mon émerveillement retrouvé.
Dans ce témoignage, Patrick Manoukian retrace non seulement sa théorie du voyage, mais également la façon dont il l’a construite : en alternant quelques scènes emblématiques de certains de ses voyages et des passages plus théoriques, il invite en douceur le lecteur à découvrir une autre façon de voyager. Il cultive la nonchalance lors de ses déplacements et fait l’éloge de l’étape, ce moment particulier encadré par l’envie de s’arrêter et celle de repartir. Le temps s’y déroule autrement et prend une autre dimension selon lui, lorsqu’on sait le prendre, sans songer à se presser et à parvenir à l’“arrivée”. Cette manière de voyager m’a tout à fait séduite, ainsi narrée par un passionné désireux de partager ce point de vue. C’est malheureusement aussi là que s’est niché le petit bémol que j’ai ressenti : en exposant si progressivement ses idées sur le voyage, au fur et à mesure de sa propre évolution, l’auteur se répète plusieurs fois, ce qui a fini par me lasser légèrement.
Heureusement, une fois le concept de l’étape bien établi, Patrick Manoukian développe davantage celui de nonchalance, qui imprègne d’autres aspects du voyage, comme la rencontre avec l’autre. Il donne à cette occasion quelques conseils pour cultiver soi-même cette attitude et se donner la chance de partager des moments tels que ceux qu’il a vécus. Enfin, il semble prendre du recul afin de répondre aux critiques possibles face à la posture qu’il a adoptée : celle d’un entre-deux.
Par tous ces aspects, ce volume de la “Petite philosophie du voyage” est l’un des meilleurs que j’aie lus : il répond tout à fait à l’esprit de la collection et développe une vraie réflexion sur le voyage, tout en restant accessible à tout lecteur et en étant très agréable à lire. Une vraie réussite. »


Julie Proust Tanguy, www.delitteris.com, le 30 mars 2012 :
« Cette “petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l’étape” déroule une vision du voyage qui m’est proche, celle du voyage comme “infusion” – et non comme entreprise de dévoration des kilomètres. Patrick Manoukian conte, d’anecdote en anecdote, la vertu des rencontres, le temps d’imprégnation et de cristallisation qu’est l’étape goûtée (et non imposée), la joie de s’asseoir côte à côte, et non face à face, pour partager en toute complicité, sans la barrière d’un visage à décrypter… Cette vision, à la fois humble et humaine, du voyage comme passage qui s’étire, comme déambulation se laissant surprendre, est portée par une plume élégante qui roule à plaisir les mots – comme l’auteur roule à plaisir vers les destinations dont le nom chante à ses oreilles. Un beau plaidoyer pour le voyage et contre le touriste qui “fait” des destinations plutôt que de les goûter ! »

Sarah Franc, livr0ns-n0us.blogspot.com, le 20 janvier 2012 :
« Le sofa est au centre de ce court essai, puisqu’il incarne la pause, l’étape si chère à notre auteur. Je n’ai encore jamais chroniqué d’essai mais cela ne manquera pas de se reproduire si je mets la main sur d’autres textes d’une telle qualité…
“Essai”, voilà un mot bien pompeux et pourtant vague pour qualifier ce court écrit. “Petite causerie” est sans nul doute un terme bien plus adapté, charmant, convivial, tout à fait représentatif des idées développées par Patrick Manoukian. Le voyage n’est pas qu’une question de distance. C’est aussi, et surtout, une question de temps. Le temps qu’on prend, celui qu’on laisse filer, celui qui semble perdu ; le temps que l’on partage, l’instant T, le moment présent. Avec des mots justes et beaux, Patrick Manoukian nous invite à réfléchir à la définition du voyage, à ce qu’il implique et ce qu’il promet. Émaillée d’anecdotes savoureuses et pleines de sens, la réflexion de l’auteur est un pur bonheur.
J’ai véritablement été transportée par cette lecture, et je ne manquerai pas d’aller jeter un coup d’œil aux autres superbes petits ouvrages de cette collection.
Le Temps du voyage permet à chacun, baroudeur infatigable ou sédentaire indécrottable, de rêver un instant, d’apprécier le plaisir simple d’une douce lecture pleine d’émotions, de sensations. Ami lecteur, laisse-toi bercer par les mots, et acquérir au fil des pages cette nonchalance si séduisante… »

Franck Michel, www.deroutes.com, novembre 2011 :
« Ce modeste livre, paru dans la collection “Petite philosophie du voyage” chez Transboréal, nous transporte dans le temps du voyage, celui qu’on prend et qu’on attend de tout voyage digne de ce nom. L’auteur, Patrick Manoukian, auteur-éditeur et surtout bourlingueur, montre la voie en précisant d’emblée que pour lui “voyager c’est s’arrêter. Faire une pause paresseuse entre l’étape achevée et celle qui viendra.” Il entend partager ici ses réflexions, nourries de réel et de vécu, sur le nécessaire temps du voyage. Et aussi sur le temps “en” voyage. Il nous explique notamment que, dans l’univers du voyage, le temps tient bien mieux la route que la distance, “parce que le temps est de l’ordre de l’intime et de l’émotion, alors que la distance tient à la perception et à la sensation”. De la même façon qu’il préfère la rencontre à la visite, la pause bienfaisante le retient plus que le rythme de croisière, et il privilégie “l’inattendu sur le prévu”. Le seul rythme qui sied véritablement à notre auteur-voyageur est celui de la nonchalance. Il y a là également une manière de voir le monde plutôt que de le faire. Le déclic pour l’auteur vient d’une expérience malheureuse : trop précipité par sa propre conquête de l’Ouest (et de soi), il “rate” en 1969 le fameux festival de Woodstock et comprend du coup que “le voyage n’était pas tant dans le mouvement que la pause” mais aussi que “la façon de voyager importe plus que le voyage lui-même”. À ce titre, c’est le moment présent qui compte en voyage et les haltes ne sont donc plus des étapes dans l’attente d’un but mais des moments privilégiés et imprévus à croquer pleinement. “Pour voyager heureux, il faut voyager surpris, c’est-à-dire ne pas avoir de but pour saisir, à chaque instant, l’occasion d’une halte imprévue.” Pour Manoukian, voyager côte à côte favorise la rencontre tandis que le face-à-face est plus propice au conflit, et il est vrai en effet que la fréquentation des autres au cours de nos pérégrinations confirme cette forte tendance. L’auteur déplore aussi avec raison et non sans amertume que “beaucoup d’entre nous ont perdu, dans l’art du voyage, le sens du partage”. Avec la technologie triomphante et le fameux progrès on sait ce qu’on gagne mais rarement ce qu’on perd. On prend – ou on paie – sans donner en retour, sans oublier le fait que “l’échange n’est pas un paiement. C’est un partage”. Au final de ce périple aux confins temporels du voyage, l’auteur nous explique que l’acte même de “voyager c’est ‘prendre le temps’ d’être ailleurs”. D’être tout court et d’être autrement aussi. »

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