Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Défis de la course (Les)
  • Parfum des îles (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Appel de la route (L’)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Charme des musées (Le)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
  • Joie du voyage en famille (La)
Couverture

Le Chant des voiles, Petites pensées sur la navigation hauturière
Christophe Houdaille




Larguer les amarres, hisser les voiles, mouiller l’ancre… ces actes de la vie du marin sont aussi de magnifiques métaphores du voyage. Partir en solitaire affronter pendant des mois la houle australe, les coups de tabac, la veille aux icebergs ou la solitude d’un hivernage, faire corps avec son bateau, s’abandonner en confiance à une voile fixée sur une coque, tout cela symbolise, pour notre monde soucieux de sécurité et de confort, la plus grande liberté qui soit. Naviguer, c’est entretenir une connivence hors du commun avec les éléments, l’océan bien sûr, mais aussi le ciel, berceau du vent ou de la tempête, et la terre, but du voyage ou lieu d’escale. C’est être sensible aux mille et une nuances de la mer, dont les irisations changeantes développent la sensibilité esthétique du marin et dont les humeurs et les caprices l’invitent à une confrontation qui lui permet d’éprouver son audace et sa force et de retrouver sa nature profonde. C’est aussi tisser des liens avec le peuple de la mer, les réconfortants compagnons de voyage que sont les baleines ou les dauphins, l’étrange luminescence des méduses, l’amical ballet des goélands et des albatros. C’est, enfin, entrer dans une communauté d’hommes et de femmes dont les valeurs et les rêves, forgés dans le sel et les embruns, sont un antidote à la société de consommation.

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