Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Philippe Leuckx, Bleu d’encre, juin 2015 :
« Dans la belle petite collection “Petite philosophie de voyage”, aux éditions Transboréal, paraît en 2011, et toujours disponible pour 8 €, cet éloge du comédien des rues, du bateleur en voyage, du clown passager, de l’artiste nomade. Avec son épouse et sa famille, Stéphane Georis a couru le monde, représenté sous la pluie ou empêtré dans la neige, du théâtre pur, sans presque de décor, avec quelques marionnettes et une imagination débordante. “Bâtissez donc un théâtre avec deux bouts de ficelle et un torchon de cuisine. Et faites vous un masque avec de la farine”, nous dit-il.
Grand découvreur d’espaces (ce n’est pas pour rien qu’il a, depuis cet essai, consacré de très belles pages à Cendrars, dans un livre récent, admirable biographie sur les pas de), d’us et coutumes, de langues autres, Georis nous enjoint à revoir nos codes de pensée en matière de théâtre et d’arts de la rue. Nous avons tant été confinés dans les enceintes que nous avons oublié l’espace libre de création du grand air (je pense soudain au boulevard du Crime des
Enfants du paradis et du Pierrot lunaire joué par Barrault !).
Il y a, forcément, dans cette approche du spectacle et du public qui vient s’en nourrir, une éthique de tous les moments : pour Stéphane, voyager sans bagages lourds de préjugés mais avec une petite valise bourrée de poupées à faire vivre ! Pour l’auteur, le voyage entreprend de nous changer face au monde et l’on est ému de lire ses pages qui décrivent avec acuité et justesse des spectacles à deux sous qui retiennent de pauvres gens comme si on leur donnait la lune. Responsabilité de l’artiste, selon lui, responsabilité grande et belle, dont nombre de pages donnent clé et ressources : “À ce titre, jouer dans un hôpital ou une prison n’est pas anodin : c’est là que nous prendrons conscience de cette responsabilité du monde, là que nous apprendrons combien notre métier, ou le domaine artistique en général, est plus que décoratif… il est nécessaire.”
Le voyage fait de nous quelqu’un d’autre : “Je veux parler toutes les langues. La plus universelle de toutes, ce sera le silence, le geste, le regard.”
Chapeau ! Je pense, refermant son livre, à cet étonnant
Sol (Jean-Marc Favreau), à Julien Lubeck (interprète fabuleux des Âmes nocturnes), à Marceau, bien sûr, à Devos… »

Gérard Naly, Omni n° 19, hiver 2011-2012 :
« Avec son spectacle Le Polichineur de tiroirs, Stéphane Georis a joué dans les rues de vingt-cinq pays, de la Terre de Feu au cercle polaire, devant des passants de tous âges. Dans ce “Petit essai sur les arts de la rue”, il raconte son expérience de saltimbanque globe-trotter et, surtout, il dit son attachement au métier multiséculaire d’artiste forain. Il explique comment le clown doit garder l’humilité de l’artisan et travailler à devenir “soleil” éphémère pour réchauffer le cœur du public le temps d’un spectacle. Ce bref texte a tout d’une profession de foi en un théâtre qui ne soit pas “somnifère” mais au contraire “vitamine”, et qui nous fasse nous sentir plus humains. »

Julie Bordenave, La Stradda n° 22, octobre 2011 :
« Deux ans après son Guide des chemins de terre, l’artiste Stéphane Georis reprend la plume pour se fendre d’une ode au métier de saltimbanque. Entre souvenirs d’itinérances, théories sur le statut d’amuseur public et proclamation de son amour pour la rue et des échanges humains inattendus, le comédien livre sa vision de l’artiste de rue, “qui rêve de briller comme un soleil sur la place du village”. »

Béatrice Demol, www.leligueur.be, septembre 2011 :
« Stéphane Georis nous avait annoncé un ouvrage sur le voyage : son livre n’est pourtant pas un récit de voyage pour touriste lambda. Il s’adresse plutôt aux voyageurs. Ceux qui s’évadent en regardant les saltimbanques cracher du feu aux carrefours d’une capitale. Ceux qui ne se sentent jamais étrangers quand ils sont à l’étranger, préférant les parvis et les chaussées aux musées et aux hôtels de luxe. Comédien voyageur, Stéphane parcourt effectivement le monde et le meuble à chacune de ses haltes. Quelques objets pour montrer qu’il est aussi chez lui, qu’il n’est jamais perdu, qu’il est comme ceux à qui il offre ses spectacles, même s’il ne parle pas leur langue et continuera sa route après les avoir fait rire. Les Ardennes, le Brésil, la Laponie, les prisons, la Bolivie… il va partout ! Mais il ne se veut pas touriste “avec son sèche-cheveux à trois vitesses dans sa valise”. Il veut s’asseoir et partager un morceau de vie en donnant sa musique, ses spectacles de marionnettes, ses histoires pour faire rire. Il invite le lecteur à s’asseoir à côté de lui. Et à regarder autrement ces caravanes qu’on croise sur les chemins de la planète, là où vit toute la famille, pour pouvoir embrasser les enfants directement en sortant de scène. 89 pages pour prendre le large autrement. »

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