Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Casya, www.babelio.com, le 1er décembre 2020 :
« Ce petit livre d’une centaine de pages peut se dévorer très rapidement si on le souhaite. Personnellement, j’ai pris mon temps pour faire durer le plaisir ! J’affectionne tout particulièrement les récits de voyage. Qu’ils soient extrêmes, challengers et un peu barrés ou plus introspectifs (comme par exemple les récits de Sarah Marquis que j’aime beaucoup), ils ouvrent des perspectives passionnantes : l’Ailleurs, l’exil, le partage et le rapport au monde, l’aventure. »

Topocl, www.babelio.com, le 5 février 2016 :
« “Les bonheurs pleins mais fugaces que ressent le marcheur épisodique n’ont rien de comparable avec l’ivresse qu’il connaît lorsqu’il se mue en voyageur à pied.” Je n’aime pas marcher. Une impatience stupide me fait préférer le but au chemin. Par contre, je me délecte à lire les marcheurs, à partager leur jouissance – ici son ivresse – hédoniste, leur philosophie à la fois égoïste et pleine d’ouverture, leur solution à un monde infernal, leurs victoires contre la faim, le froid, le sac à dos qui pèse, les ampoules aux pieds. C’est tout cela que raconte Émeric Fisset, grand voyageur à pied, pas de ces petits joueurs de randonnée à 25 kilomètres à la journée, mais un nomade qui part pour des mois dans des contrées inconnues, sans craindre la solitude et les conditions extrêmes, et même s’en délectant, à la rencontre des paysages, de la nature et des hommes. “Il ne marche pas celui que l’amour ne porte pas, il déambule et fuit.”
Cela donne un petit livret fort sympathique, éloge généraliste du voyage à pied, qui a les limites de son format et des contraintes imposées par la jolie collection “Petite philosophie du voyage” de la maison d’édition Transboréal, dont Émeric Fisset est le directeur. Cet opuscule charmant mais limité met par contre fort en appétit, et je ne dis pas que je ne me suivrai pas un de ces jours Émeric Fisset traversant l’Alaska. »


Emmanuelle Revol, www.babelbalades.fr, le 1er juillet 2014 :
« Tous ceux qui pensent être marcheurs en passant leurs dimanches dans les bois, ou en sillonnant les GR de France pendant leurs vacances, portent désormais un autre nom : marcheurs épisodiques.
Émeric Fisset donne toutes les ficelles pour devenir un vrai marcheur à pied dans son essai. Cela peut sembler repoussant au premier abord, or une lecture au calme de ce “Petit manifeste en faveur du voyage à pied” peut déclencher un entrain inattendu. En effet, on ne peut soupçonner que derrière le terme de marche à pied se cache une notion pointue de respect. Le marcheur part nu ou presque. Une carte, un sac à dos, une gourde, et en avant ! Le moyen le plus simple et le plus efficace pour entrer en communication avec la faune et la flore. Devenir l’animal qui dort en nous tout en développement des qualités humaines oubliées qui entraînent la compréhension des populations rurales et la considération des noms géographiques. Marcher c’est encore pousser ses limites jusqu’à l’impensable, en se disant que “personne ne marche par le seul pouvoir de ses pieds”. Marcher c’est alors, selon l’auteur, devenir le seul artisan de ses découvertes et de son bonheur. Un bonheur insufflé par le paradoxe de la solitude qui entraîne les rencontres. Ce bonheur donné à l’improviste. Marcher c’est accepter de se faire dépouiller de nos codes sociétaux, de nos repères habituels et donc ouvrir son esprit. C’est aussi se laisser aller à la réflexion, aux
flash-back, aux regrets parfois. Mais attention, l’auteur ne cache pas les côtés sombres de la marche. Renoncement au confort, réponses du corps à trop de sollicitations (sac trop lourd, par exemple), l’humidité, la faim, la soif, la nuit, les préjugés que peut inspirer un marcheur sont tant d’éléments à ne pas omettre. En revanche ils constituent, pour l’auteur toujours, une maigre contrepartie à la liberté.
Émeric Fisset décrit avec beaucoup de sincérité son approche de la marche, au travers de ses nombreuses expériences aux quatre coins du monde et n’hésite pas à nous faire partager ses avis bien tranchés sur les marcheurs d’exploit ou de médiatisation. Bref, un petit livre qui trouvera sa place dans le sac à dos du marcheur ! »


Claude Muller, claudemuller.blog.lemonde.fr, le 11 mai 2013 :
« L’Ivresse de la marche, paru aux éditions Transboréal, fait un tour complet et vraisemblablement exhaustif de tous les bienfaits que la marche peut nous apporter. Il faut dire qu’il est écrit par l’écrivain voyageur émérite Émeric Fisset. Il a déjà à son actif de nombreux périples. Il nous a emmenés Dans les pas de l’Ours jusqu’à L’Emprise des glaces. Cette fois, dans cette “Petite philosophie du voyage”, il nous livre moult exemples et expériences pour nous convaincre que c’est dans la marche que l’on trouve son bonheur. Il nous raconte comment elle seule permet de communiquer avec la nature pour suivre son chemin et aller au-devant de belles rencontres. Ce livre est nourri par tant de vécus et de certitudes que l’on n’en ressort pas indemne mais convaincu ; reste à faire le premier pas… »

Olivier Salon, écrivain, le 29 septembre 2012 :
« Dans le stock toujours renouvelé des livres innombrables du bureau se trouvait L’Ivresse de la marche, que j’ai donc lu. Je suis en délicate position car voudrais éviter de tomber dans la grossière flagornerie à l’endroit d’un éditeur auteur marcheur. Ce manifeste n’a en effet rien à voir avec le précédent de la même collection, dont j’avais fait une critique détaillée.
Ici, le point de vue de l’auteur est tout autre. Son expérience est singulière, sa volonté inébranlable en dépit de l’adversité omniprésente et son choix sont respectables, même si, comme dans toute expérience masochiste, subsiste un mystère quant à cette impérieuse nécessité de parcourir le monde seul et de façon uniquement pédestre – je me posais la même question le mois dernier, ahanant pour parvenir au sommet du mont Pili (Chili, 6 000 mètres et quelques broquilles) et m’interrogeant sur l’étrange motivation qui toujours nous poussait vers ces lieux hostiles, le plaisir procuré par le sommet n’étant pas proportionnel aux souffrances ou difficultés endurées lors de l’ascension.
Les réflexions sont toujours intéressantes, celles qui portent sur les rencontres, le hasard, l’inconnu, les hôtes, la justification du voyage, la volonté, la carte et la mémoire, les réactions du corps (qui sait “tenir” quand il le faut, et qui peut s’effondrer à peine passé le voyage). Les noms des villes, villages, régions du globe font rêver, il est beau de lire ces successions de noms évocateurs (ou totalement inconnus), porteurs de mystère, de charme ou de charme mystérieux.
L’écriture est élégante, soignée, presque raffinée, au vocabulaire riche et détaillé, ce qui ne fait que rajouter au plaisir de la lecture.
Quel vibrant éloge de la marche représente cet ouvrage ! »


Keisha, enlisantenvoyageant.blogspot.fr, le 28 août 2012 :
« D’Émeric Fisset j’ai lu Par les volcans du Kamtchatka, Un été dans l’Extrême-Orient russe et aimerais terminer Dans les pas de l’Ours, Une traversée solitaire de l’Alaska sauvage. Avec un tel “pedigree” de voyageur et marcheur, il est parfaitement crédible pour nous parler de marche. Un bon petit livre, qui, non, ne fait pas double emploi avec d’autres, car des points de vue originaux, des détails nouveaux y apparaissent. »

Sarah Franc, livr0ns-n0us.blogspot.com, le 16 mars 2012 :
« Après le gros coup de cœur pour Le Temps du voyage de Patrick Manoukian, publié dans cette collection très soignée (je ne me lasse pas d’admirer ces petits ouvrages à la couverture en relief et au papier crémeux), je n’ai pas hésité une seule seconde lorsque Émeric Fisset, écrivain/éditeur et surtout voyageur, m’a proposé de me faire parvenir son titre ainsi que celui de son épouse récemment disparue (Julie Boch – Les Sortilèges de l’opéra). Le hasard des choses fait que j’ai beaucoup entendu parler de Julie lors de mes études à Troyes l’année dernière puisqu’elle y était maître de conférences ; je ne l’ai jamais rencontrée mais je suis très touchée par cette petite attention de la part de l’auteur.
J’ai attaqué ma lecture comme je me jette sur une grosse assiette de porc au caramel (mon plat préféré), c’est-à-dire avec appétit, voire voracité. J’ai dû me calmer pour ne pas engloutir d’un trait ce petit ouvrage et réfréner mon impatience afin de savourer plus posément les concepts qui y sont développés. La recette (idéale), une fois de plus, est la suivante : une réflexion claire d’un abord sympathique, nonchalant (l’auteur cherche à nous faire partager ses impressions et non à nous convaincre du bien-fondé de sa théorie) entrecoupée d’anecdotes savoureuses qui viennent parfaitement illustrer le propos. Ce petit manifeste en faveur du voyage à pied est une ode non seulement à la nature (quoi de plus écologique qu’utiliser ses pieds comme moyen de transport ?) mais aussi à l’homme qui se découvre en dépassant ses limites. Le voyage au long cours, c’est-à-dire celui qui ne prévoit pas de retour – ou du moins immédiatement – nous permet de nous affranchir complètement de nos carcans, des règles et contraintes qui dictent habituellement notre quotidien. Il possède donc une véritable vertu éducative et thérapeutique…
Je me suis laissée totalement transporter par ce court document aux saveurs tantôt exotiques, tantôt familières. En le refermant, je n’avais qu’une envie : marcher ! Peu importe la durée ou le lieu du voyage… La nostalgie des balades en forêt que je faisais plus jeune avec mon grand-père a rarement été aussi violente, pressante, et je compte bien y remédier dans les plus brefs délais (même si piétiner au Salon du livre risque de drôlement me calmer !). Vous l’aurez compris, je suis définitivement fan cette collection et je ne peux que vous conseiller de vous y plonger ! »


Rachel Kohler, philosophe, le 20 novembre 2010 :
« Votre recueil qui convoque les immensités et les détails dans un art d’écriture furtivement étincelant m’a émue au-delà de ce que j’attendais. Je l’ai traversé comme un voyage dans une expérience où s’entrelacent ciel et terres, où s’accostent des mémoires diverses composées par une quête personnelle, des pensées se générant dans les pas et des pas traçant une écriture du monde originale et naïve, belle. La singularité de vos marches vous conduit à des considérations inactuelles (intempestives ?) auxquelles je suis particulièrement sensible et que je n’ai pas fini de goûter sous votre plume. »

Magazines.republicain-lorrain.fr, le 26 juin 2010 :
« La petite maison d’édition Transboréal continue son exploration décalée de différentes façons de voyager. Mélangeant avec bonheur théorie, réflexion et subjectivité, sa collection “Petite philosophie du voyage” s’enrichit d’un ouvrage rafraîchissant, réédité pour l’occasion : L’Ivresse de la marche, Petit manifeste en faveur du voyage à pied. Ayant parfaitement saisi l’importance qu’est en train de prendre l’écotourisme face au tourisme de masse, économique et efficace, et conscient que la marche reste l’un des vecteurs que nous privilégions dans notre relation au monde, Émeric Fisset s’interroge sur ce mode de voyage si particulier. “Pourquoi la marche permet-elle une plus grande acuité du regard porté sur la nature ?”, “Quels états d’âme atteint le promeneur solitaire ?” font partie des questions profondes auxquelles tente de répondre cet écrivain, grand amoureux des vastes espaces. »

Chantal Edel, Aventure n° 122, novembre-décembre 2009 :
« Inaugurant une nouvelle collection, ce livre est un petit bijou, joliment ciselé, gentiment peaufiné, rutilant d’images et de justes mots, à découvrir absolument, à savourer goulûment, avant de mettre bêtement un pied devant l’autre. »

Colette Fournier, www.phedrienne.com, le 21 novembre 2009 :
« Marcheur infatigable, Émeric Fisset nous livre un petit essai ludique, réfléchi et pertinent sur le vagabondage pédestre érigé comme art de vivre.
L’Ivresse de la marche, Petit manifeste en faveur du voyage à pied restitue la dimension spirituelle, simple, et naturelle de l’homme qui, partant à la découverte du monde, part aussi à la rencontre de lui-même, et, loin de fuir la civilisation humaine, se la réapproprie autrement. Loin des projets médiatiques, des exploits chimériques qui traduisent surtout une vanité, une vacuité et une forme de déshérence de gens en perte de valeurs et d’eux-mêmes, Émeric prône le plaisir simple de marcher dépouillé des attributs de la société, GPS, portable et autre quincaillerie, de se livrer aux aléas de la route, de la météo, de retrouver ces peurs primitives de l’incertain, de l’imprévu, pour mieux goûter à la vie dans sa quintessence. »

Dominique Roger, Détours en France n° 138, septembre 2009 :
« Marcher. Quoi de plus naturel lorsqu’on est un bipède en bonne santé ? Des milliers de Français partent sur les routes et les chemins de traverse, faisant de la marche leur activité de loisir chérie. L’auteur de ce petit manifeste du voyage pedibus n’est pas un novice en la matière : tour de l’Europe, Yémen, Alaska, Kamtchatka, Pyrénées, Vercors, Cantal, Jura… Des milliers de kilomètres durant lesquels il a peaufiné une vraie philosophie de la vie, du voyage, de sa relation aux autres. Lui emboîter le pas c’est déjà voir le monde autrement. »

Gilles Brochard, www.culturemag.fr, le 23 août 2009 :
« L’Ivresse de la marche, signé Émeric Fisset, est écrit comme un véritable manifeste. Il part de ce postulat : “Ce qui fait le charme du voyage est d’échapper à la routine ; le charme du voyage à pied, de s’ouvrir à l’inconnu.” Mais attention, pour cet homme de grands et de petits chemins, pas de montre, pas de dépôt logistique ni de liaison satellite, encore moins d’adresses de contact. Seul outil de reconnaissance autorisé : les cartes. “C’est l’imprévu qui fait l’excitation du voyage à pied”, écrit-il, en détaillant ici et là quelques-uns de ses parcours, comme si la fatigue et l’inconnu lui donnaient un surcroît de volonté. On reste effaré par tant de courage et d’abnégation car on l’imagine vraiment dans sa traversée de l’Alaska, à marcher six semaines “comme un ours dans la toundra et comme un orignal dans la taïga”. Leçon d’endurance et de courage quand on connaît la faim “qui rend les jambes molles et le cerveau aboulique”. Des moments de survie qu’il n’hésite pas à qualifier de “bestiale”. Épreuve solitaire exemplaire, mais qui montre combien ce ne sont pas les pieds seuls qui vous font marcher, mais une certaine tension psychique, un dépassement de soi qui vous conduit aux sommets… Dans un style épatant, Fisset nous convie à ses chemins de traverse, à ses joies quotidiennes, à ses moments d’émotion, à ses visions, autant de sensations vécues qui ont fait de cet homme “l’artisan de son propre bonheur”. On aimerait un jour suivre son conseil : partir sans billet de retour pour éprouver soi-même son propre détachement. »

Joëlle Chabert, Atouts Presse senior, juin 2009 :
« Si vous aimez la randonnée, ce petit livre est pour vous. L’auteur n’est pas un randonneur mais un marcheur au long cours, quelqu’un qui voyage à pied. Les voyages rapides et faciles ne l’intéressent pas. Passer de bus climatisé en hôtel de luxe, d’animation collective en soirée folklorique ne le tente pas. Son bonheur, c’est le rayon du soleil dont on désespérait, la rencontre fortuite d’un bûcheron, d’un pêcheur ou d’un berger, le face-à-face avec un renard, un chamois… Tout n’est pas rose. Mais la marche reste un mode privilégié de relation au monde qui permet une plus grande acuité du regard porté sur la nature et une plus grande disponibilité aux autres. On a trop tendance à croire que le piéton, du fait du temps dont il dispose pour réfléchir, est un philosophe. Il y a la fatigue, la soif, la pluie et toutes sortes d’écueils. Et ce petit livre de 90 pages, s’il apporte des éléments de réflexion sur la marche, fourmille d’expériences personnelles dans lesquelles se retrouvent même les moins expérimentés et tous ceux qui ont le temps de prendre leur temps. Emportez-le avec vous, il tient dans la poche. »

Daniel Brugès, La Dépêche d’Auvergne, le 24 février 2009 :
« Il est des livres qui, malgré leur petite taille, ne laissent pas le lecteur indifférent. Écrit par Émeric Fisset dans la très agréable collection “Petite philosophie du voyage” aux éditions Transboréal, cet ouvrage offre une véritable balade poétique et philosophique en faveur de la marche à pied. Par sa lenteur, sa simplicité et la disponibilité d’esprit qu’elle fait naître, la marche permet d’apprécier le détail d’un paysage, de se mettre au diapason de la nature et de se porter avec sincérité au-devant des hommes. Bref, un petit livre à mettre dans sa poche, dans son sac à dos ou, plus simplement, entre ses mains pour découvrir mille et une petites sensations intimement liées à la simplicité. »

Sylvain Tesson, Le Figaro, le 23 février 2009 :
« Émeric Fisset est un écrivain qui connaît depuis longtemps la valeur écologique et économique de la marche. Mais lui, c’est l’écologie de l’âme et l’économie du corps qui le préoccupent. Dans sa très belle Ivresse de la marche, Fisset se livre à un “manifeste en faveur du voyage à pied”. Y a-t-il activité plus décroissante que le vagabondage ? Le marcheur revient à sa nature profonde (la bipédie), s’emplit de la beauté des choses, ne laisse derrière lui que l’empreinte de ses pas, apprend que ce qu’il ressent vaut mieux que ce qu’il possède, réussit la prouesse d’être “à la fois en retrait du monde et associé à sa course”, se réconcilie avec l’environnement, et se tient “en connivence avec les secrets les plus mystérieux de la Création, en osmose avec les humeurs de Gaïa”. La marche, clé de la joie de vivre ? »

Maxence, krapahut.over-blog, le 14 février 2009 :
« Si L’Ivresse de la marche débute par une belle balade, lors d’une journée ensoleillée, carte topo à la main, déjeuner dans le sac, avec l’idée réconfortante d’un douillet chez-soi qui nous attend au retour, c’est aussi, pour Émeric Fisset “aller jusqu’au bout de son désir d’horizon, jusqu’à étancher sa soif de solitude et de rencontres, épuiser toute velléité d’itinérance”.
C’est ainsi qu’il nous convie à approfondir la notion de voyage à pied, à travers sa riche expérience de marcheur, qui l’a porté de l’Inde à l’Alaska, et des Pyrénées au Kamtchatka.
Car la marche est bien plus que poser un pas devant l’autre, c’est un art de vivre, une philosophie. On s’abandonne à l’espace et au temps, et si l’on a un objectif géographique à atteindre, il doit rester si lointain qu’il en devient sacré et transforme le voyage en pèlerinage.
Et pour marcher longtemps, il faut marcher léger, et s’affranchir ainsi des préoccupations matérielles, sacrifier au confort, parfois ne pas connaître à l’avance la durée de ses étapes, ni le lieu où l’on va dormir le soir même. C’est cet imprévu qui fait le charme et l’excitation du voyage à pied.
Au-delà de la fierté de “parcourir un territoire à la seule force de ses mollets”, d’être “l’âme de son propre déplacement”, la marche est d’abord une rencontre avec la nature, parfois brute et sauvage, avec laquelle il faut apprendre à composer pour en apprécier toute la beauté intrinsèque.
Mais plus le marcheur fuit les horreurs de l’humanité, plus l’humanité lui redevient estimable et il apprécie alors d’autant plus la rencontre avec l’autre, l’autochtone à l’accueil bien souvent chaleureux. Et si le vagabond est parfois perçu comme une menace, un intrus, il est aussi un objet de curiosité, “porteur de rêve et d’aventure [qui] apporte bien plus qu’il ne donne”. »


Jean-Louis Gouraud, éditorialiste, le 9 février 2009 :
« La lecture de votre Ivresse de la marche est un enchantement, par son contenu, mais aussi – bravo ! – par son style : un vrai travail d’écrivain, une ivresse littéraire. Pour moi, une surprise, une découverte ! De plus, je partage la plupart de vos assertions, en particulier sur le “mensonge” des voyages “dans les pas” ou “sur les traces de…” »

Un lecteur, www.amazon.fr, le 23 janvier 2009 :
« Pensées intérieures, rencontres imprévues, questions métaphysiques. »

Marie Chastel, lectrice, le 14 décembre 2008 :
« Par ces quelques mots, j’aimerais vous dire combien je suis émue par votre “petit manifeste”. Émue et intimidée aussi. Émue par la résonance que vos voyages à pied ont déclenchée dans ma propre trajectoire. Même si je n’ai parcouru qu’en petit ce que vous avez traversé en grand. Intimidée par la somme impressionnante de vos réalisations.
Tous ces kilomètres… Tous ces chemins de solitude, d’effort, de bonheur aussi, et, parfois, de réels dangers que vous avez tracés et bravés. Toutes ces pistes, ces lignes de petits signes encrés que vous avez offertes au papier dans la clarté de votre écriture fluide et imagée. »


Stéphane Lebeau, cofondateur de Coriolis-Baladéo, le 13 novembre 2008 :
« Ce qui nous interroge de prime abord c’est cette envie de toucher, de s’approprier l’objet, ou plutôt les objets. Les livres attendent, bien rangés sur leur présentoir, et nos yeux vont de l’un à l’autre quand notre main hésite. Des photos qui appellent au voyage, un format qui ferait de vous un kleptomane, une flèche sur la couverture qui vous invite à la suivre… Plumage parfait, me dis-je, allons voir le ramage.
Mon choix s’est porté hier soir sur
L’Ivresse de la marche, qui ne fut reposé qu’une fois la page 89 achevée. En ces temps d’utilitarisme à outrance, de grandes causes écologico-humanitaires jetées en pâture au chaland avide de bon sentiment, qu’il est bon de souffler un peu, de cheminer avec vous du Kamtchatka au Vercors, du Yémen au Canada. Marcher comme l’ermite, comme le juif errant, non pas comme une fuite, mais vers soi.
Merci pour cette œuvre, ce petit caillou dans la chaussure d’un Parisien, chaussure agréable à porter mais trop sèche à mon goût. »

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