
Lionel Perret, ami de l’auteur, le 5 mai 2025 :
« C’est dans mon modeste jardin entouré de fleurs des prés que j’ai lu ton ouvrage. Et il y aurait mille choses à en dire. À commencer en évoquant son caractère philosophique et une vision du monde fine, projetée entre deux noms de plantes. Vision d’un monde plein de subtilité, de nuances. Des observations factuelles et terribles. Comme celle de ces territoires aux sols littéralement ravagés par les pesticides. Derrière le sombre, on y découvre ta connaissance et la lumière de la nature qui nous porte, nous environne et nous nourrit de ses couleurs, oxygène, senteurs et pollen.
Il y a aussi et surtout cette trame humaine qui se tisse dans le récit. Ces gens que tu croises, rencontres, conseilles, retrouves au fil des kilomètres. Que tu nourris aussi, de plantes et de mots. Des gens ressemblants ou différents de toi, mais qu’importe, puisque les sourires échangés sont riches de sincérité et de camaraderie.
J’ai beaucoup aimé aussi entre les lignes le lien fait avec la dimension spirituelle qui s’invite au détour d’une chapelle, d’une ville, d’une rue. C’est dire de quoi, tous, nous sommes habités dès lors qu’on accepte d’ouvrir les yeux du cœur. Dans Le Chemin des plantes, il y a aussi de la poésie du monde et des mots ou jeux de mots.
Enfin, il y a la trace perpétuelle, sous chacun de tes pas, de ceux qui t’ont fait. Ceux qu’on nomme les parents. Une longue marche pour eux, avec eux, entre visible et invisible. Une manière puissante et courageuse d’exprimer la dimension d’oubli impossible. Un souffle de vie prolongé. Moi qui aime lire les signes dans la nature, le vent, les arbres (forme d’animisme) de ceux partis dans le cosmos, je me suis reconnu tout au long de ce récit pur et rempli d’amours pluriels. Merci. »