Collection « Compagnons de route »

  • Robert Louis Stevenson
  • Henry Miller
  • Antoine de Saint Exupéry
  • Abbé Pierre
  • Panaït Istrati
  • Joseph Kessel
  • Stanley Kubrick
  • Vladimir Vyssotski
  • Ernest Hemingway
  • Blaise Cendrars
Couverture

Aubrey, www.babelio.com, le 20 août 2019 :
« Dans l’introduction, Valentine Imhof souhaite que cette biographie incite à lire et à relire Henry Miller.La rage d’écrire concrétise ce souhait. Dès les premières pages, on entre en empathie avec le personnage d’Henry Miller, pas né selon lui au bon endroit, à la bonne date. L’écriture très agréable à lire, sans fioritures, nous emmène sur le chemin de vie de cet auteur, sans nous cacher ses défauts ni louer ses qualités au-delà du raisonnable. On comprend tout à fait la “rage d’écrire” qui s’est emparée de lui et on assiste, avec étonnement parfois, avec énervement aussi, à toutes ses tentatives pour enfin exister en tant qu’écrivain. La biographie de V.Imhof donne envie de courir chez son libraire acheter les œuvres d’Henry Miller et n’est-ce pas ce qu’on est en droit de demander à une bio ? Alors, merci à elle qui a su créer cette envie à travers ces pages. »

L. B. K., www.lexnews.fr :
« Voilà, un bien sympathique et agréable petit ouvrage retraçant dans ses grandes lignes la vie d’Henry Miller, cet Américain devenu écrivain français, sous un angle peu souvent choisi, celui de la littérature et des livres. L’auteur, Valentine Imhof, a consacré sa thèse à l’écrivain. Suivant un ordre chronologique, ce sont les livres lus et ceux écrits par Henry Miller qui s’entrecroisent pour mieux révéler la naissance de cet écrivain inclassable : son enfance, June, Paris, Anaïs, Sérafîta de Balzac qu’il traîna sur toutes les tables des cafés sans oublier Thoreau, etc. Cette vie intrépide qui traîne les pieds avec cette énergie infatigable, incroyable, marquée du sceau des amis, des femmes et de l’écriture, et qui lui inspireront : Tropique du Capricorne, Tropique du Cancer, Sexus, Le Colosse de Maroussi, etc. Sur fond de problème d’argent, d’infortune, Henry connut les joies des amitiés fauchées et les déceptions des réussites. L’ouvrage regorge surtout de ces mille et une précisions parfois cocasses qui réjouissent : adresses de ses résidences, et Dieu sait qu’elles furent nombreuses ! Voyages et lieux de villégiature, rencontres et amis, Brassaï, Cendrars, Durrell et tant d’autres. On y lit surtout les déboires, les désespérances de cet Américain à l’anti-américanisme forcené avec l’écriture, les éditions et éditeurs, la censure et les procès ; rappelons que Sexus ne fut publié au Danemark qu’en 1995 ! Mais avec son énergie indomptable, cette “rage d’écrire”, Miller remonte les gouffres des pages raturées, des publications reportées, expurgées, condamnées pour devenir cet écrivain aujourd’hui reconnu au halo encore sulfureux. Mais, Miller ne voulait-il que cela ? L’écriture, ces lignes pressées, serrées ne sont-elles que cela ? C’est avec ce goût quelque peu amer qu’Henry Miller préférera, vieillissant, se consacrer à ses aquarelles, son piano, ses dernières femmes, ne plus rien faire “comme on fait la planche”, dira-t-il, au gré des vagues du destin. »

Alain Vollerin, www.blog-des-arts.com, le 23 juillet 2017 :
« Dans la collection “Compagnons de route”, où figurent déjà : Hemingway, Cendrars, Kubrik, Kessel, etc. Une des grandes admirations d’Henry Miller, le musicien de jazz, Milton Mezz Mezzrow avait intitulé sa biographie La Rage de vivre. L’auteur, Valentine Imhof, née en 1970, est professeur de français. Henry Miller était né en 1891, la même année que Jean Galtier-Boissière, le créateur de l’insolent Crapouillot. La fin du XIXe siècle fut une stupéfiante pépinière de talents. Je l’avoue. J’ai lu presque toute l’œuvre d’Henry Miller, à partir de la fin de mon adolescence, et surtout, son fabuleux triptyque : Plexus, Nexus et Sexus que nous attendions avec impatience, avant qu’il ne paraisse enfin chez Buchet-Chastel. Quelle plus fondamentale initiation à la vie dans notre société consumériste à l’excès ? Le sexe était alors une gourmandise à l’usage très régulé par la loi. Henry Miller fut une sorte de hors-la-loi sublime dans ce domaine. Maintenant, le sexe est partout. Il est devenu un cache-misère (mentale et intellectuelle) pour des populations incultes. Henry Miller était né à Manhattan, avant de vivre dans Brooklyn dont il nourrit ses premiers textes, pauvre, et blanc, d’une blancheur hérité de l’Allemagne. L’itinéraire d’Henry Miller est exemplaire de la définition de l’artiste maudit. Maudit, mais toujours optimiste, et cherchant partout des raisons d’espérer, dans ses lectures de la Bible, ou du Talmud, et dans son regard porté sur d’admirables exemples, comme Walt Whitman ou Knut Hamsun, et son roman, La Faim. J’aimais alors, rapprocher l’engagement d’Henry Miller, de celui du peintre, Bram Van Velde. Henry Miller vécut avec sa seconde épouse “June”, des fantasmes sexuels qui sont devenus des bluettes de premier communiant. À Paris, il avait imaginé avec son amie, la romancière Anaïs Nin, un commerce de textes érotiques, fort apprécié et rémunérateur. Je pense depuis longtemps qu’Henry Miller a beaucoup emprunté à Blaise Cendrars et à Louis-Ferdinand Céline. Jean Galtier-Boissière rapporta, en 1947, dans son Journal dans la grande pagaïe, ces propos de l’auteur du Voyage au bout de la nuit : “L’écrivain américain Miller, dont on parle tant en ces jours, n’étant après tout, et bien d’autres, que mon émule ou mon élève.” Marchez sur les chemins sulfureux, et anticonventionnels empruntés par Henry Miller, en compagnie de Valentine Imhof, lui qui nous fit croire à l’immortalité avec Le Colosse de Maroussi. »

Sébastien D., www.fnac.com, le 8 juillet 2017 :
« Les passionnés du grand Henry Miller seront ravis et se délecteront de belles anecdotes ; les profanes se laisseront emporter, comme dans un roman, par la vie extraordinaire de ce grand auteur. Une lecture que je recommande avec une belle trouvaille en fin d’ouvrage. »

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