« Hors collection »

  • Dersou Ouzala
  • Tamir aux eaux limpides (La)
  • Julien, la communion du berger
  • Lettres aux arbres
  • 100 Vues du Japon (Les)
  • Légende des Pôles (La)
  • 100 Objets du Japon (Les)
  • Chemins de Halage
  • Vivre branchée
  • Solidream
  • Cap-Vert
  • Voyage en Italique
  • Esprit du chemin (L’)
  • Testament des glaces (Le)
  • Un rêve éveillé
  • Pouyak
  • Œuvres autobiographiques
  • Périple de Beauchesne à la Terre de Feu (1698-1701)
Couverture

Terre&mer, www.amazon.fr, le 10 janvier 2016 :
« Confirmant ma première impression, j’ai trouvé ce livre magnifique. J’aime la beauté du style. J’ai été charmée par le rythme de l’écriture qui, comme un phrasé musical, alterne les phrases mélodiques qui nous entraînent dans le tourbillon de l’histoire, et les phrases courtes et détachées qui nous ramènent brusquement à la réalité. L’histoire est forte, et nous presse avec l’envie de découvrir le dénouement final. Mais ce qui m’a le plus touchée et émue, c’est l’approche sensible des personnes, la recherche de ce qu’elles ont pu éprouver et ressentir. Mais pourtant, j’ai failli décrocher en milieu de roman, perdue par les idées sombres évoquées par l’auteur, les enchaînements d’images et les références historiques que je ne maîtrise pas. J’ai trouvé la lecture plus difficile, m’obligeant à revenir plusieurs fois en arrière pour relire certains passages. J’aurais plaisir à relire ce livre un jour, je pense, pour en saisir plus finement toutes les nuances. »

Noann, www.paperblog.fr, le 21 juillet 2013 :
« L’on suivra le parcours de l’auteur entre sa Vénétie natale et la région de Bordeaux, et les reflux de la mémoire, parsemée d’interrogation sur les conditions de l’époque et l’effroi que devait constituer le départ des migrants, l’abandon de son village, et la crainte de l’accueil en terre étrangère. À une époque où Italiens et Espagnols sont accusés de servir la cause fasciste, et d’être une menace plus qu’une aide. La diaspora s’organise pourtant. Aux émigrants, l’État donnera un livret de conseils, où il est recommandé par exemple de cultiver son identité… Souci qui reste encore très vif aujourd’hui, l’on reconnaîtra bien le sens patriote des migrants italiens, leur fidélité aux racines, légendaire !
Ce pourrait être le récit d’une vie, une seule, particulière, anecdotique, mais à travers ce témoignage, chacun pourra se projeter, imaginer quel désarroi peut causer l’exil, et la difficulté de l’intégration, que nous avons tous connue de manière diverse. C’est un voyage tout en finesse et en richesse, jalonné de sentiments. Cela reste tout de même une autobiographie familiale avec ses limitations : le récit garde un côté très intime et personnel, et le lecteur pourrait s’égarer peut-être dans les arcanes de cette famille, ou perdre le fil de cet écheveau dénoué par petites bribes dispersées. On peut toutefois se permettre une lecture dans le désordre, et des relectures de certains paragraphes seront utiles. Quant à l’écriture, elle est ouvragée, avec un vocabulaire riche et un sens du détail, qui nous plonge dans une vive réalité. »


Corine, www.fnac.com, le 3 juillet 2012 :
« Ce livre m’a accroché dès le début. L’auteur sur les traces de ses origines, à la recherche d’un secret de famille lourd à porter, a su me faire voyager à travers l’Italie et jusque dans les vignes du Bordelais, grâce à ses descriptions vivantes et imagées à souhait. L’intrigue qui se dénoue au fil du temps, des saisons et des rencontres de personnages hauts en couleur permet un récit haletant et émouvant jusqu’au bout. »

Fabio08, www.fnac.com, le 1er juillet 2012 :
« Construit comme un bon polar, c’est aussi et surtout le parcours personnel d’un homme qui se découvre en enquêtant sur ses origines. »

José, www.fnac.com, le 1er juillet 2012 :
« Très bon livre. Beaucoup de poésie, de sensibilité et de finesse dans ce livre magnifiquement écrit. Un vrai moment de littérature. À lire ! »

Michèle Lestrade, lectrice, le 23 juin 2012 :
« Dans un texte en caractères romains, les plus courants, l’italique est un type de caractère incliné de gauche à droite, destiné à attirer l’attention du lecteur. Il a été inventé par un Vénitien. Le voyageur en italique se penche sur l’histoire d’une famille et d’un peuple : les Vénètes. Pas les Vénitiens. Venise est un bref point d’ancrage pour le narrateur. L’important, c’est le voyage vers le nord de la Vénétie, là où l’histoire contemporaine a fixé le destin de sa famille.
La composition du livre instaure dès le départ une attente : le secret, la fascination des archives et des documents écrits, la magie des noms propres, patronymes et noms de lieux. Le voyage dont il est question ici ne rappelle en rien le “Grand Tour” des voyageurs cultivés du XIXe siècle. Aucun pittoresque mais une attention à la beauté du monde comme au malheur des hommes. On est plus près de Mario Rigoni Stern que d’Elizabeth von Arnim.
Le récit tient ensemble, sans rien occulter de la complexité des liens qui les unissent, la quête des origines, le voyage à l’intérieur de soi, le goût de l’ailleurs. L’appel des lointains est un puissant motif pour les candidats à l’émigration, même si la réalité qui les attend est terrible. Cette instabilité du migrant, qui a du mal à se fixer, soit par nécessité économique soit par désir d’aller voir encore plus loin, s’est transmise au narrateur qui, lui non plus, ne peut trouver l’apaisement. Un passage très fort raconte le voyage en train que fait le narrateur entre Mestre et Libourne, comme ses grands-parents l’avaient fait un demi-siècle auparavant.
Ce livre de témoignage parle beaucoup à l’imaginaire. »


Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 18 juin 2012 :
« Voici un petit livre édité chez Transboréal, mais qui est hors collection. C’est un récit de voyage un peu particulier, car l’auteur n’entreprend pas un voyage pour découvrir une partie du monde, mais plutôt pour découvrir qui il est. Un voyage en pointillé entre le présent et le passé, entre la France et l’Italie, à la recherche de ses origines.
“Tes grands-parents sont morts dans un accident de charrette”, voilà le point de départ de Pascal Corazza qui, à un tournant de sa vie, a ressenti l’irrésistible besoin de savoir d’où il venait pour pouvoir avancer dans sa propre vie. L’auteur se retrouve confronté, dans sa recherche généalogique, à la loi qui interdit de divulguer les informations, si elles n’ont pas cent ans, mais grâce à certaines personnes compréhensives, il obtient quand même certaines données. Ce récit m’a beaucoup parlé car, comme Pascal Corazza, j’ai des origines italiennes, et étant moi aussi confrontée à cette loi, je ne peux pas entreprendre de recherches. L’auteur nous fait découvrir le côté non touristique de Venise, en rencontrant de la famille éloignée qui l’aidera beaucoup dans son enquête. Enfin, il décide de faire le même trajet en train qu’ont effectué ses grands-parents des décennies auparavant pour rejoindre la France, un voyage de la gare de Mestre en Italie à la gare de Bordeaux en Gironde.
J’ai passé un agréable moment avec ce livre, l’écriture de l’auteur est riche, et ses phrases sont joliment tournées. Moi aussi j’avais hâte de savoir ce qui était réellement arrivé à ses grands-parents ! À la base l’auteur a écrit un roman historique,
L’incidente del carretto, publié en Italie. Ce récit est, en fait, le “making-of” qui retrace l’itinéraire de sa quête, partie d’un cimetière oublié pour aller jusqu’à la vérité de sa propre histoire. »

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