Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Marco Jaunes, lecteur, le 31 août 2012 :
« Cela fait longtemps que je rêve des Andes et je viens de lire votre livre (Espíritu Pampa). Je veux enfin quitter ma routine et prendre le sac et traverser les Andes dans le même esprit que vous. Encore bravo. »

Emanuel B., lecteur, le 24 août 2012 :
« Je viens de lire votre livre, et je tiens à vous féliciter. En particulier, je le trouve très bien écrit et contenant des formules très jolies, à la limite de la poésie en prose. Surtout, et plus égoïstement, ce livre me permet de mieux comprendre le sens de votre démarche de marcheur sur les chemins des Andes. Tout le livre est teinté de désillusion, de mélancolie et de nostalgie formulées de façon très jolie, très poétique. Il me semble par ailleurs très psychanalytique dans sa démarche, et il est très proche, dans la forme narrative, du livre que j’aimerais écrire un jour. Je trouve que la partie entre les photos et la fin (p. 218-231) est tout simplement superbe. Le livre finit en beauté avec ses plus belles pages.
En ce qui concerne le livre lui-même, c’est un très bel objet, avec des cartes indispensables et une section iconographique très réussie. Elle est vraiment au service du récit. Le glossaire était lui aussi indispensable et, avec la bibliographie commentée, il complète magnifiquement l’œuvre.
Vraiment, bravo, pour ce travail extrêmement abouti. »


Myriam Salomon Ponzo, lectrice, le 27 juillet 2012 :
« Un regard dénué d’illusions sur ces merveilleux pays où les Occidentaux n’ont de cesse d’aller photographier les clichés d’une vie paysanne qui se meurt derrière des ponchos aux couleurs gaies. Un antagonisme saisissant. Un livre vraiment à lire où Sébastien Jallade laisse libre cours à ses pensées. L’auteur est un voyageur à l’esprit libre et j’ai trouvé en lui quelques réponses aux questions que je me posais sur mes propres marches. Mes yeux étaient mi-clos, ils sont maintenant bien ouverts. Je le remercie donc personnellement pour cela. »

Alexis Loireau, Carnets d’aventures n° 28, juin-août 2012 :
« C’est l’histoire d’un aventurier original qui part pendant quatre ans parcourir à pied les anciens chemins incas sans rechercher de cité perdue au fond d’une forêt ni quoi que ce soit de spectaculaire, d’exotique ou de mystérieux. Sébastien Jallade va à contre-courant des touristes et des explorateurs plus classiques. Il ne parcourt pas le Qhapaq Ñan pour se plonger dans la culture inca et découvrir quelques nouveaux secrets. Le Qhapaq Ñan, le tronçon central d’un immense réseau de 23 000 km de routes incas qui s’étendent de la Colombie jusqu’au Chili, est pour lui un fil conducteur, un prétexte pour aller à la rencontre des habitants des montagnes qui l’empruntent encore aujourd’hui et n’ont jamais cessé de l’emprunter. Au contraire des touristes qui se pressent par millions à Cusco et au Machu Picchu, ces montagnes-là n’ont rien de mythique pour les paysans andins, bien au contraire, l’exode vers les villes est massif. Mais ils sont encore nombreux ceux qui y vivent et qui y développent de beaux projets, comme ces fondateurs d’une radio communautaire que l’auteur a rencontrés.
De la même manière que Sébastien hésite plusieurs fois à poursuivre son voyage, le lecteur sera peut-être tenté d’arrêter sa lecture en cours de route : la règle est claire dès le début, il n’y a pas de secret à découvrir ni d’histoire à suivre. Mais, comme l’auteur, le lecteur continuera son voyage, motivé par des raisons indicibles, charmé par cette prose riche en belles images et en impressions fortes et profondes, par l’irrésistible attraction que ces montagnes exercent sur lui grâce au travail du marcheur devenu écrivain.
“J’ai commencé à petits pas : tout était incertain, beau, exotique. […] J’ai terminé défait dans mes convictions. Les années ont usé la vanité de ce regard-là, plein de constructions toutes faites et de clichés éculés. Peu à peu se sont esquissés les véritables enjeux, le destin auquel les Andes sont soumises depuis des siècles, les mythes qu’on y façonne depuis si longtemps, l’or, les rêves d’ailleurs utopiques, les cases dans lesquelles l’Occident enferme les communautés andines. […] Vous l’avez compris, je n’ai aucune raison valable pour justifier ces départs répétés sur les chemins de la Cordillère. […] Je voulais des rencontres et des vies comme autant de métaphores des paysages traversés.” »


Lionel Bedin, www.lacauselitteraire.fr, le 14 avril 2012 :
« C’est quoi les Andes ? “Un territoire inaccessible” ? “Un enchevêtrement de couleurs sans orgueil” ? “Tout se ressemble : une vallée, puis une autre, un écheveau de montagnes si monotone qu’il m’empêche de trouver mon chemin.” C’est pour essayer de répondre à ces questions, de comprendre, que Sébastien Jallade nous propose un incroyable périple dans Espíritu Pampa, Sur les chemins des Andes. “Marcher sur la grande route inca en ignorant le temps présent n’aurait aucun sens.” Marcher sur le Qhapaq Ñan – nom quechua qui signifie “chemin royal”, souvent traduit par le “chemin de l’Inca” – en ignorant qu’il fut un “axe majeur d’autres enjeux, ceux de la conquête espagnole et des premières tentatives d’évangélisation” n’aurait évidemment pas plus de sens. Le chemin de l’Inca fut un axe essentiel de l’économie et de la politique de l’Empire inca. Qu’est-ce qui existait avant cette conquête – dans le quotidien, mais aussi dans l’imaginaire ; quelles sont les croyances qui ont façonné ce Nouveau Monde ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Est-il possible de parvenir à un “syncrétisme” en parcourant ces chemins ? Est-ce souhaitable ?
Sébastien Jallade a parcouru les Andes durant quatre années, de l’Équateur à la Bolivie. Il a rencontré des gens, très différents : des paysans – et des paysannes –, des artisans, des artistes, un libraire, une confectionneuse de poupées, un animateur de radio, des mineurs, des gens ordinaires, un peintre… Sans se “limiter au champ étroit de la géographie”, il a visité les lieux, les
plazas de armas, les marchés aux bestiaux, les sites archéologiques de Cusco, les sentiers vertigineux, les places de village, les musées, les Bienvenido al señor turista, les vallons froids et ventés à 4 000 mètres d’altitude. Parfois en perdant son chemin. Mais toujours à la recherche d’un esprit, d’une éventuelle identité collective. Il a cherché la “cité perdue”, et Pachachaca, le “pont sur le monde”, la rivière Pampas et les innombrables églises des villages andins, les canyons profonds et arides. Il a récolté les paroles, les faits, les croyances. “Je veux toucher à ce pays-là, qui résonne des mille visages du territoire andin, de ses habitants et du faisceau inédit des possibilités qui s’offrent à eux.”
Parfois les jours passent “identiques et monotones” ; à d’autres moments “le vent siffle dans la pampa interminable et le soleil se répercute sur la terre calcinée”. Et c’est à Lima, dans les rues du quartier touristique de la ville, aux abords du
malecón, que la quête s’achève, au moins provisoirement. Sébastien Jallade, le caminante, le marcheur déjà auteur de films et animateur de sites Internet sur le sujet, livre son enquête personnelle à la mémoire du chemin de l’Inca. Une impressionnante bibliographie termine ce livre, avec cette particularité que l’on aimerait voir plus souvent : les ouvrages y sont commentés. À ajouter sur les étagères de récits de voyage en Amérique du Sud. »

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