Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture
Prologue :

« De la toundra aux déserts arides, des forêts pluviales aux plages de sable blanc, des hauts plateaux ventés aux jungles denses, nous parcourions l’Amérique en rêve. Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud n’étaient aucunement concurrentes à nos yeux. Alors pourquoi ne pas traverser les Amériques comme une seule Amérique, un seul continent, une seule terre – multiple et une à la fois ? Alaska/Terre de Feu. Combien de milliers de kilomètres séparaient ces deux parties du globe ? Nous l’ignorons encore aujourd’hui. Malgré la distance, nous n’étions pas les premiers à choisir cet itinéraire. Certains avaient même eu le courage de le parcourir à pied ! Pour notre part, l’idée d’un défi sportif céda rapidement devant d’autres désirs plus forts. Nous devions choisir entre prendre le temps de nous déplacer, au risque de devoir écourter le plaisir de la rencontre, ou glisser à la vitesse de quatre roues, à l’allure d’un bateau ou au pas d’un cheval pour nous arrêter là où nous en ressentirions l’envie ou le besoin. Nous optâmes pour le second choix, forts d’une curiosité croissante à l’égard des peuples, et plus particulièrement de ceux dont on dit, sans en faire grand cas, qu’ils étaient là “avant”. Ces peuples que l’on appelle parfois “premiers”, “autochtones”, “indigènes”, “Amérindiens” ou encore “Indiens d’Amérique”. L’aventure humaine était la priorité. Les conditions économiques, politiques, climatiques, géographiques et culturelles de chaque pays décideraient pour nous des moyens de transport que nous emprunterions. Néanmoins, une seule chose était certaine : nous voulions éviter de prendre l’avion.
Sur la silhouette de l’Amérique vint enfin se dessiner un fin trait de crayon rouge, notre seul repère pour les mois à venir. Une question restait à résoudre : combien de temps partir ? Car de la durée d’un tel périple dépendrait le budget. Un an se changea rapidement en dix-huit mois, qui devinrent finalement deux années. Deux ans ! Comment allais-je financer cela ? Du haut de mes vingt-deux printemps, mes seules richesses se résumaient à quelques livres, une vieille voiture et un esprit habité de rêves et de peurs. Mon compte en banque n’était pas à la hauteur d’une telle aventure.
Une année de préparation suffit tout juste à boucler la boucle. »
(p. 9-10)

Noatak River ~ 5 avril 2005 (p. 24-27)
D’El Porvenir à Cartí Yantupu ~ 5 mai 2006 (p. 199-205)
Pitka, au bord du salar d’Uyuni ~ 18 janvier 2007 (p. 307-311)
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