Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Matthieu Delaunay,blogs.mediapart.fr, le 22 octobre 2019 :
« Depuis qu’il a 19 ans, Émeric Fisset court la sente. En Asie du Sud-Est ou sous les latitudes boréales, dans les cailloux yéménites et les sous-bois de la verte Europe ; à ski, à traîneau, à vélo, mais surtout à pied, il est parti très loin, a creusé en lui-même et a vécu beaucoup.
De ses rencontres avec les loups, les ours ou les hommes, on a du mal à savoir ce qu’il a le plus apprécié. Du moins fait-on semblant d’hésiter. Car à force de les regarder vivre, sans doute s’est-il dit qu’il préférerait ressembler aux deux premiers et s’éloigner des autres, ses congénères. Pour le connaître un peu, je peux témoigner qu’un loup, il en est presque devenu un, à ceci près que, parfois, il se transforme en ours.
De ses équipées, il a rapporté des récits puissants. Jamais d’assistance, pas de téléphone, foin des réseaux, fi du danger. Émeric Fisset marche. Toujours, tout le temps, rustre lettré, aristocrate du sauvage.
Et puis un jour, il a rencontré Julie Boch, professeur et universitaire émérite. De conserve, ils ont beaucoup cheminé avant qu’elle ne disparaisse dramatiquement dans les confins de l’Altaï russe. Mais grâce aux livres, sa mémoire demeure.
Kamtchatka, au paradis des ours et des volcans est le récit d’une marche de six mois, au pied et sur les crêtes des volcans, dans cette ultime péninsule russe, cernée par les flots de la mer de Béring à l’est et ceux de la mer d’Okhotsk à l’ouest. Julie et Émeric ont tenté de voir en profondeur la partie orientale puis méridionale de ce territoire des marches sibériennes, vide d’hommes et d’illusions mais qui fut le théâtre d’épisodes historiques hallucinants. Là-bas, Béring tutoie Lapérouse et Kracheninnikov, et les éleveurs de rennes font place aux géologues surdiplômés et aux gardiens des réserves naturelles. Suprêmes sentinelles de toundras inatteignables, sauf à pied.
Dans un style qui leur ressemble : érudit, détaillé et, parfois, disons-le, rêche comme l’andésite, Julie et Émeric parviennent à toujours nous faire frissonner à la vue du centième ours qu’ils croisent, à grelotter sous les pluies torrentielles de ces parages, à rire saouls de vodka et de caviar de saumon, et puis hurler d’exaspération sous les assauts de ces vautours que les entomologistes appellent sans honte moustiques.
On ressort de ce livre conquis par l’accueil délicat mais sans chichis des Russes, les pieds rabotés par la rocaille basaltique, les côtes saillantes d’avoir crevé de faim à marche forcée et rasséréné dans ses lubies.
Julie et Émeric sont partis marcher pour se débarrasser de leurs valeurs, étouffer le bruit de l’orgueil par le martèlement du pas et se rappeler que nous ne sommes que cendres. Des cendres rarement volcaniques.
“Adieu les livres, les poèmes !
Je vais partir, le sac au dos…
Les vagabonds, le vent les aime,
Et de ses chants leur fait cadeau”, comme le dit Sergueï Essenine, qu’ils citent opportunément. »


Martine Bertier, lectrice, le 21 octobre 2016 :
« Des joies, des bonheurs, la journée bouclée… au fil des pages de Kamtchatka, pour un temps passionnnant avec vous deux, moi passionnée. Le courage et l’endurance de ces deux marcheurs, le style d’une belle clarté poétique au “râpeux”, porteur d’infinies connaissances précises et pointues ! Peu à peu les pages s’amenuisent… La discrétion sur ce qui les anime, sur ce qui les relie propose un mystère léger et lumineux… jusqu’à la page 344 où explose cet impossible. Je me donne la permission de rompre le silence des indicibles pour vous rendre : sensation, impression, émotions, vibration, relation, discrétion et passion, inspiration et passion. »

Lino Francescon, lecteur, le 7 août 2015 :
« Je tenais à vous remercier pour votre récit. Je vous ai accompagné par l’imagination dans vos périples et je souhaite vous dire combien j’ai aimé votre voyage, en m’identifiant à vous et prenant part à vos péripéties et difficultés et surtout en soulignant les passages pleins de poésie et de beauté primordiale. Vos descriptions m’ont mis en extase devant ces paysages, me faisant le regard du livre et sentant le vent gifler mon torse, la pluie me pénétrer dans tout le corps, retenant le souffle en sentant l’ours si proche et m’inquiétant de peur que vous ne tombiez dans l’eau en traversant les torrents si rapides et glacés… Vraiment téméraire ! J’essayais de m’imaginer la profusion de couleurs, des fleurs, de la terre, la force et la plénitude que donnaient les espaces grandioses.
Merci pour vos descriptions détaillées, pleines d’imagination, de rythme, dans une très belle langue : j’ai apprécié énormément et j’aurais voulu que cela ne se terminât jamais ! »


Ggletaulier, www.amazon.fr, le 10 septembre 2012 :
« Attiré comme les auteurs par ces contrées encore vierges et y en envisageant un prochain voyage, je suis tombé presque par hasard sur cet ouvrage. Julie Boch et Émeric Fisset nous font partager un voyage et une aventure. On partage avec eux les épreuves nombreuses (dues parfois à une dose d’inconscience), mais aussi les moments de joies de ce voyage qui est une immersion totale dans une nature encore vierge. Les rencontres humaines sont importantes également avec une intensité d’autant plus forte qu’elles sont rares et le plus souvent chaleureuses.
Ce voyage physique est aussi pour partie un voyage intérieur qui parfois confine à l’ascèse, ce qui pour ma part “coûte” la cinquième étoile dans la mesure où je ne peux, sur certains aspects de ce discours, totalement m’identifier aux “héros”. Mais ceci n’enlève en aucun cas l’intérêt du livre et souligne même l’authenticité du point de vue des auteurs.
Ayant depuis entrepris un voyage au Kamtchatka, j’ai ressenti avec beaucoup de frustration tout l’écart qui existe entre les voyageurs qu’ils ont été et le touriste que je fus. »


Isabelle Potel, Air France Madame n° 120, octobre-novembre 2007 :
« Émeric Fisset et Julie Boch ont traversé à pied le mythique Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe, paradis des ours bruns et des geysers insolents. Le récit de leur périple est si précis qu’on est littéralement embarqué. À fréquenter, au fil des pages, ces deux crapahuteurs infatigables, il semblerait que l’être humain ne soit jamais aussi heureux que lorsqu’il doit assurer sa survie, dans un corps à corps avec la nature et avec lui-même. »

Serge Mouraret, Paris-Chamonix n° 187, août-septembre 2007 :
« Le Kamtchatka ! Un pays d’ours et de volcans, aux confins de la Sibérie, le bout du monde. […] C’est encore le terrain idéal pour la randonnée aventure et en attendant de franchir la distance, cet ouvrage est déjà une invitation à parcourir ces grands espaces. Les auteurs font partager pleinement leur expérience, d’autant mieux qu’Émeric Fisset, fondateur et directeur des éditions Transboréal, a déjà réalisé beaucoup de raids et d’expéditions de par le monde. »

Johanna Nobili, Carnets d’aventures n° 9, août-septembre 2007 :
« Les auteurs ont parcouru à pied ces territoires vierges aux confins de la Sibérie, où la nature exprime pleinement sa majesté et sa puissance, et où bien peu entreprennent ce genre de voyage hors des sentiers battus. Le récit chronologique nous entraîne dans cette marche au pays des ours et des volcans, et nous fait ressentir le caractère sauvage et rude du Kamtchatka. On appréciera la qualité de l’écriture et la richesse de la documentation qui étaye de façon équilibrée le récit. Cent vingt-huit belles photos couleur richement légendées agrémentent la lecture. »

Dominique Decobecq, Lave, revue de l’Association volcanologique européenne n° 127, juillet 2007 :
« Pour celles et ceux qui, lors de leurs périples sur les volcans du monde, ont foulé les montagnes du Kamtchatka, c’est l’ouvrage à lire. Le récit permet de se remémorer avec délices tous ses instants de découverte de cette péninsule. Mais, surtout, il faut lire ce livre car on découvre un Kamtchatka comme on aurait voulu le découvrir, à pied uniquement, sans hélicoptère et camions pétaradant. […] Julie Boch et Émeric Fisset ont eu le culot, le courage et la volonté de partir au Kamtchatka pour le traverser à pied. Grâce à eux et sans efforts, nous marchons dans la tête sur la toundra et au-dessus des volcans et dévisageons les mères ours et leur progéniture, nous humons la vallée des Geysers, sentons les humeurs du Karimski et découvrons le lac du Maly Semiatchik. Un joli récit aussi pour ceux qui rêvent d’aller au Kamtchatka, car bien plus attirant que les catalogues des voyagistes. »

Gilles Fumey, Vient de paraître n° 29, juin 2007 :
« C’est par un périple de papier que commence ce voyage, un œil collé à une carte du Kamtchatka au XVIIIe siècle et l’autre compulsant la littérature que cette région reculée a fait naître chez Diderot, Bernardin de Saint Pierre et consorts. Mais il va falloir entrer dans une Russie où tout est compliqué pour se déplacer. À pied, c’est la rugosité de la terre qu’il faut mettre au défi de ne pas contrarier ce désir de feu, dans les volcans, geysers et sources chaudes d’une péninsule au nom étrange. C’est la géographie, un entrelacs de marécages miroitant sous le soleil, la taïga, “immense tapisserie verte […] piquetée de clairières jaunissantes” qui piège les voyageurs dans une tempête, non loin des îles Kouriles fouettées par la queue d’un typhon. Peut-il en être autrement sur une terre accidentée par la mythologie, dont le relief cabossé est né sous les serres du dieu corbeau Koutchou ? Dans cet espace mi-réel mi-mental, la déception guette les baroudeurs d’un âge nostalgique du voyage. Car la région est vaste, les restrictions administratives incessantes, y compris celles de marcher dans les frontières du Lopatka – secret défense oblige. Aux mythes d’une nature vierge hantée de bêtes sauvages, Julie Boch et Émeric Fisset apportent les rencontres avec les pêcheurs du détroit de Béring, les gardiens de rennes, les géologues en mission. Comme tous les puristes, ils regrettent l’héliportage de touristes dans la vallée des Geysers et l’appauvrissement du voyage comme une expérience personnelle. De cet été de découvertes, ils rapportent deux superbes cahiers photographiques encartés dans ce bel ouvrage clos par un florilège littéraire. Le claquant toponyme du Kamtchatka ne sera plus tout à fait notre Far East eurasiatique ni le pont mythique vers l’Amérique. Mais il évoque encore cette nouvelle frontière que les aventuriers aiment toujours s’inventer. »

Aurélie Taupin, Globe-Trotters n° 113, mai-juin 2007 :
« Marche courageuse ou insensée, qu’importe au fond puisque c’est ensemble que Julie Boch et Émeric Fisset l’ont entreprise, et ensemble qu’ils en ont eu raison. Choisissant les terres sauvages de la péninsule volcanique du Kamtchatka où règne l’ours brun, ils renouent ici avec l’esprit des pionniers cosaques, traversant à pied cette chaîne aussi belle qu’hostile, de volcans actifs, geysers et sources chaudes. Alors que les rares rencontres humaines prennent soudain une autre valeur, leur récit rejoint les vrais récits d’aventures dans une écriture vivante et élégante. »

Jean-Pierre Borloo, supplément littéraire du journal Le Soir, le 20 avril 2007 :
« Qui a dit que l’aventurier n’avait plus d’espace pour s’exprimer, sur cette terre surpeuplée ? La péninsule du Kamtchatka, aux confins de la Sibérie orientale, offre toutes les garanties d’une telle évasion : tracasseries administratives à la russe, grands espaces inviolés et sauvages, présence d’énormément d’ours… Cet univers volcanique parcouru à pied, les deux auteurs nous livrent un récit riche en vocabulaire et en réflexions sur les valeurs essentielles de notre société. »

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