Collection « Sillages »

  • Treks au Népal
  • La 2CV vagabonde
  • Ísland
  • Habiter l’Antarctique
  • Cavalières
  • Damien autour du monde
  • À l’ombre de l’Ararat
  • Moi, Naraa, femme de Mongolie
  • Carpates
  • Âme du Gange (L’)
  • Pèlerin de Shikoku (Le)
  • Ivre de steppes
  • Tu seras un homme
  • Arctic Dream
  • Road Angels
  • L’ours est mon maître
  • Sous les yourtes de Mongolie
  • Cavalier des steppes
  • Odyssée amérindienne (L’)
  • Routes de la foi (Les)
  • Aborigènes
  • Diagonale eurasienne
  • Brasil
  • Route du thé (La)
  • Dans les pas de l’Ours
  • Kamtchatka
  • Coureur des bois
  • Aux quatre vents de la Patagonie
  • Siberia
  • Sur la route again
  • À l’écoute de l’Inde
  • Seule sur le Transsibérien
  • Rivages de l’Est
  • Solitudes australes
  • Espíritu Pampa
  • À l’auberge de l’Orient
  • Sans escale
  • Au pays des hommes-fleurs
  • Voyage au bout de la soif
  • Errance amérindienne
  • Sibériennes
  • Unghalak
  • Nomade du Grand Nord
  • Sous l’aile du Grand Corbeau
  • Au cœur de l’Inde
  • Pèlerin d’Orient
  • Pèlerin d’Occident
  • Souffleur de bambou (Le)
  • Au vent des Kerguelen
  • Volta (La)
  • Par les sentiers de la soie
  • Atalaya
  • Voie des glaces (La)
  • Grand Hiver (Le)
  • Maelström
  • Au gré du Yukon
Couverture

Nathalie Glorion, www.lespassionsdechinouk.com, le 22 décembre 2014 :
« Coureur des bois d’Ilya Klvana, ce livre me semblait tout indiqué pour ce premier billet de l’hiver. Coureur des bois, tout un programme pour moi, qui aime l’univers des trappeurs, des chiens de traîneau et le Canada.
Ce récit est celui d’Ilya Klvana, 20 ans, qui, avant de rentrer dans la vie active, souhaite vivre une aventure hors du commun. Lui qui a toujours habité en ville, rêve de grands espaces. Son père l’ayant bercé depuis sa plus tendre enfance avec les aventures de Jules Verne, lui aussi veut connaître l’aventure. Il décide de partir sur les traces d’Alexander Mackenzie qui fut le premier à traverser le Canada en 1793 de Montréal au Pacifique. Pour ce faire, il construit lui-même son kayak et part sans trop d’expérience dans ce défi de traverser le continent nord-américain de l’embâcle jusqu’à la débâcle, soit en une seule saison. Pour des raisons pratiques, Ilya partira de Prince Rupert, au bord du Pacifique, et ira jusqu’à Montréal, ville où il réside. En cours de route, puisque le temps le lui permet, il décidera de pousser jusqu’à Terre-Neuve en remontant le Saint Laurent, son estuaire et tout son golfe.
Voici ce que l’intéressé écrit en page 12 : “Je savais qu’avec un canot et du temps devant soi, il était possible de se rendre presque n’importe où dans le pays. Je me voyais déjà quitter Montréal en remontant la rivière des Outaouais, fouler des portages millénaires, pagayer sur les Grands Lacs… C’est ainsi que, alors que je contemplais divers trajets, une idée fit soudain irruption dans ma tête : pourquoi ne pas traverser le Canada au grand complet, d’un océan à l’autre ? Ce serait là un véritable voyage d’aventure, digne des explorateur d’antan !”
Quand je me suis commandé ce livre, j’avais lu le titre en diagonale : coureur des bois, traversée du Canada, Transboréal. Pour moi, c’était assez pour valider ma commande. J’ai été un peu surprise en lisant le résumé parce qu’il allait bien s’agir d’une traversée du Canada, mais en kayak, pas en traîneau ni même à pied. Tiens donc, pourquoi coureur des bois alors ?
Bref, si Ilya Klvana a choisi de faire son voyage en kayak, je n’ai d’autre choix que de le suivre, même si, de prime abord, je n’ai pas d’inclination pour le kayak (mon avis a quelque peu changé depuis la lecture de ce livre).
C’est un récit simple, sans prétention que nous livre ici ce jeune homme très courageux. Au fil des pages, il nous prouve que tout est question de volonté ; quand on veut, on peut. Même si par moments, au vu des éléments déchaînés qu’il doit affronter, et des portages fastidieux, il se demande ce qu’il fait là. L’écriture d’Ilya Klvana est limpide, comme l’eau des rivières qu’il a dû remonter et aussi vivifiante que les tempêtes sur les Grands Lacs. Encore une fois, je viens de tourner la dernière page d’un très bon Transboréal.
Coureur des bois est un livre qui plaira à tous les amateurs de récit d’aventure et aux amoureux des grands espaces. Vous avez de la chance, ce livre vient tout juste d’être réédité. »

Chasse-marée n° 230, mars 2011 :
« Rien de tel pour bien démarrer l’année qu’une lecture roborative. Si vous avez le blues, allez vite chez votre libraire acheter Coureur des bois, le récit épatant d’une traversée du Canada en kayak, exploit réalisé en 1999 par Ilya Klvana. À peine achevées ses études de biologie, ce jeune Québécois, fasciné par les voyages de l’explorateur écossais Mackenzie (1755-1820) – qui ouvrit la voie des trappeurs depuis le Saint-Laurent jusqu’au Pacifique pour le compte de la Compagnie des fourrures du Nord-Ouest –, décide d’emprunter les mêmes chemins d’eau, mais dans l’autre sens. À bord d’un kayak en bois de 5,05 m de long et 0,56 m de large, construit de ses propres mains, il parcourt 9 000 km en six mois, soit l’intervalle navigable entre débâcle et embâcle. Parti de Prince Rupert en face des îles de la Reine-Charlotte (Colombie-Britannique) le 11 mai, il parvient à l’Anse aux Meadows (Terre-Neuve) le 26 novembre. Entre-temps, un long chapelet de lacs, de marécages, de fleuves, de rivières, de rapides, d’îles, de barrages, de “portages”, ces sentiers où les trappeurs halaient leurs canots pour contourner les obstacles. Défilent des paysages en Technicolor, dont l’infatigable pagayeur ne se lasse pas de s’émerveiller, et des personnages de rencontre plus attachants les uns que les autres, braconniers goguenards, Amérindiens aux racines coupées, riverains amoureux de leur environnement, tous ébahis par l’audace du “petit gars”.
Il aura tout enduré, Ilya Klvana, les coups de vent, les maelströms, le blizzard et le brouillard, les rapides meurtriers, la boue puante des marais, le chaud et le froid, la voracité des moustiques, la peur du loup et des ours bruns – auxquels il n’oppose qu’une dérisoire bombe à poivre –, les chavirages, les marches forcées dans la neige, le kayak à la traîne et des pales de pagaie en guise de raquettes… Pourquoi se condamner à un tel calvaire ? Sans doute pour le plaisir de vivre en osmose avec la nature, et pour ce sentiment de liberté que seuls connaissent les pérégrins sans bagages. C’est pour cela qu’il dépasse chaque jour ses limites, qu’il navigue par des temps de chien jusque très avant dans la nuit, attiré comme une phalène par ce village perdu dont brasillent les lumières, cette cabane espérée où il fera sécher ses mitaines au-dessus du poêle, cette crique où il pourra haler son esquif et planter sa tente pour, enfin, réparer les misères du jour. Ilya Klvana pourrait à l’évidence être le parrain de notre concours de plans : nul mieux que lui n’a su naviguer léger. »


Nathalie Kermorvant, Le Télégramme n° 687, le 20 mars 2011 :
« Parce qu’il a envie de nature sauvage, des grandes étendues de son enfance, Ilya Klvana, un Québécois d’à peine 20 ans, s’embarque dans une aventure hors du commun. À bord d’un kayak en bois et fibre de verre, il va traverser le Canada d’ouest en est, seul. À l’image des “coureurs des bois” d’autrefois, qui faisaient la traite des fourrures, il navigue sur les rivières, les lacs, se joue des rapides et des portages, affronte le froid, les tempêtes, se nourrit des rencontres avec les habitants. Neuf mille kilomètres en symbiose avec les éléments, racontés d’une écriture alerte et authentique. Un récit que les kayakistes apprécieront particulièrement. »

Dominique Berteaux, professeur d’université, le 28 décembre 2010 :
« J’ai terminé de lire votre livre il y a quelques jours et j’ai fait un très beau voyage ! J’ai l’impression d’avoir traversé le lac Supérieur, d’avoir descendu les rapides Deschênes (du mauvais côté !) et d’avoir lutté contre le froid et les vagues dans le golfe du Saint-Laurent… En fait je crois que je ne verrai jamais plus l’eau tout à fait de la même façon. Félicitations, j’ai trouvé le livre très bien écrit, toujours excitant, et il m’a fait une fois de plus réfléchir à ce qui pousse les jeunes hommes à risquer leur vie au moment de l’entrée dans l’âge adulte : un sujet universel. Sans compter le plaisir de voir en mots les paysages variés du Canada boréal. Entre la construction de votre premier kayak et la diffusion de ce livre, quelle magnifique épopée ! »

Patrice de Ravel, Canoë-Kayak Magazine n° 218, décembre 2010-janvier 2011 :
« Âgé d’à peine 20 ans, Ilya Klvana interrompt ses études de biologie et s’embarque pour la grande aventure : traverser le Canada de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique par les lacs et les rivières – un périple de 9 000 kilomètres !
Souhaitant ne consacrer qu’une saison, de la débâcle à l’embâcle, à son projet, il choisit d’utiliser un kayak, plus rapide qu’un canot et beaucoup plus adapté à la fin du parcours, le golfe du Saint-Laurent.
Il consacre un hiver à la construction d’un kayak sur mesure en lamellé-collé époxy, et part de Prince Rupert, en Colombie-Britannique, au début de mai 1999, pour atteindre le nord de Terre-Neuve – la fameuse Anse aux Meadows où s’établirent des Vikings – à la fin de novembre.
Son bateau se révèle être un excellent compagnon. Léger aux portages, habile dans les rapides, passant sans problème les vagues parce que ponté, il vient moins difficilement qu’un canoë à bout des vents contraires des Grands Lacs et des glaces du littoral du grand fleuve québécois. Il a été l’un des éléments de la réussite du projet qui semblait un peu fou.
Tout au long de l’itinéraire, Klvana se joue, en véritable coureur des bois héritier des pionniers de jadis, des rapides et des portages, des cours d’eau comme des éléments, au sein d’une nature peuplée d’animaux sauvages, castors, orignaux, ours et loups. Il goûte, à travers ses journées d’effort intense, la rencontre avec les Indiens et les descendants des colons, la pêche au doré et au brochet, les nuits dans la forêt boréale… Ce périple en solitaire et en une seule saison de navigation constitue une première mondiale.
Son récit rédigé au présent de l’indicatif est d’une grande vivacité. Son style alerte transcrit parfaitement ses enthousiasmes, ses difficultés, son bonheur à réaliser son rêve de vie en pleine nature. Ilya Klvana embarque littéralement son lecteur à bord de son kayak et l’entraîne dans son sillage. Voilà un formidable récit pour passer l’hiver le nez rivé sur des cartes, les yeux dans les étoiles. »

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