Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

La Caresse de l’onde, Petites réflexions sur le voyage en canoë et la liberté de naviguer
Patrice de Ravel




Originaire des forêts du nord de l’Amérique, la pratique du canoë, qui seule rendit possible l’odyssée des « coureurs de bois », est aussi changeante que les cours d’eau, vifs ou nonchalants, qu’il permet de découvrir. Lui seul peut se jouer des chutes et des rochers, descendre ou remonter les rivières, les relier entre elles grâce à son portage. Son ingéniosité n’en finit pas de nous étonner. Les horizons qu’il ouvre sont proportionnels à la richesse de sa technique. Silencieux et discret, ce mode de déplacement offre une approche originale des paysages. Du milieu d’un lac ou d’une rivière, du fond d’une vallée ou au cœur d’une ville, une fois la pagaie en main, la perception des lieux qui semblaient connus est bouleversée. Les repères cèdent ou se mêlent. Le chant de l’eau qui berce les riverains a, pour le pagayeur, une signification particulière. Bien que la terre soit toujours frôlée, l’univers aquatique impose ses règles. Les chaussées des moulins, les ponts, les rochers qui affleurent, les arbres même, changent de fonction. La rivière abandonne à ses rives son rôle de frontière pour devenir un intervalle indécis sur lequel nous embarquons tous nos désirs d’évasion. Le canoë est un espace flottant entre terre et eau mais, finalement, qui, de la pagaie à la surface ou de l’onde sous le bateau, caresse l’autre ?

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