Collection « Petite philosophie du voyage »

  • Défis de la course (Les)
  • Écho des bistrots (L’)
  • Quête du naturaliste (La)
  • Instinct de la glisse (L’)
  • Vertiges de la forêt (Les)
  • Voyage en famille (Le)
  • Tao du vélo (Le)
  • Parfum des îles (Le)
  • Appel de la route (L’)
  • Bonheurs de l’aquarelle (Les)
  • Euphorie des cimes (L’)
  • Malices du fil (Les)
  • Ivresse de la marche (L’)
  • Force du silence (La)
  • Secret des pierres (Le)
  • Frénésie du windsurf (La)
  • Prouesses de l’apnée (Les)
  • Vie en cabane (La)
  • Fureur de survivre (La)
  • Art de la trace (L’)
  • Voyage dans l’espace (Le)
  • Ronde des phares (La)
  • Frisson de la moto (Le)
  • Légèreté du parapente (La)
  • Poésie du rail (La)
  • Hymne aux oiseaux (L’)
  • L’Engagement humanitaire
  • Grâce de l’escalade (La)
  • Temps du voyage (Le)
  • Vertu des steppes (La)
  • Facéties du stop (Les)
  • Cantique de l’ours (Le)
  • Esprit du geste (L’)
  • Écriture de l’ailleurs (L’)
  • Rythme de l’âne (Le)
  • Chant des voiles (Le)
  • Liberté du centaure (La)
  • Tour du monde (Le)
  • Fièvre des volcans (La)
  • Extase du plongeur (L’)
  • Tentation du jardin (La)
  • Vie à la campagne (La)
  • Murmure des dunes (Le)
  • Goût de la politesse (Le)
  • Caresse de l’onde (La)
  • Magie des grimoires (La)
  • Audaces du tango (Les)
  • Simplicité du kayak (La)
  • Voyage immobile (Le)
  • Attrait des gouffres (L’)
  • Soif d’images (La)
  • Mémoire de la Terre (La)
  • Enchantement de la rivière (L’)
  • Prodige de l’amitié (Le)
  • Promesse de l’envol (La)
  • Mystères du vin (Les)
  • Religion du jazz (La)
  • Charme des musées (Le)
  • Triomphe du saltimbanque (Le)
  • Sortilèges de l’opéra (Les)
  • Âme de la chanson (L’)
  • Sérénité de l’éveil (La)
  • Arcanes du métro (Les)
Couverture

Lucien Robineau, Icare n° 234, septembre 2015 :
« C’est un opuscule (11x16,6 cm et 96 pages) qui n’a rien à craindre des grands. Qui même les surpasse par bien des côtés. On a du mal à qualifier ce petit joyau qui ne ressemble à aucun des livres traitant ordinairement de l’aviation. Ce n’est pas une histoire de l’aviation, encore que l’auteur se réfère souvent aux grands anciens qui ont fait cette histoire. Ce n’est pas une description des évolutions de l’aviation entre manche à balai et ordinateur, encore que Germain Chambost, qui est expert en la matière, en fasse une judicieuse analyse. C’est plutôt un livre d’amour. Un livre d’amour de l’aviation bien faite, amour physique établi dans un contact semi-charnel avec la machine, quand on danse avec elle parmi les nuages. Amour sentimental quand on s’envole avec elle vers des horizons lointains et à la fois intimes.
La Promesse de l’envol est l’œuvre d’un véritable écrivain, qui a des accents qui vont de l’épopée à la confidence intimiste. Car Germain Chambost est aussi un poète, qui a su en son temps publier des recueils de poèmes d’une grande tenue. Il n’y a pas de plan dans ce monologue qui est un assemblage d’impressions – on ne peut éviter en le lisant la comparaison avec le monde subtil de l’impressionnisme. Tout ce qui touche au plaisir de voler y est abordé. Les premiers entraînements avant le premier lâcher, la joie d’évoluer à basse altitude sur une nature toujours renouvelée (“en avion, on avance en devançant”), en évitant ces modernes et maudites antennes (“qui nous rappellent notre liberté perdue”). L’écriture est légère, captivante, allant de Pascal (qui a mis en évidence la pression atmosphérique et à qui le monde de l’aviation a rendu hommage en graduant l’altimètre en hectopascals) à Saint Exupéry (bien sûr, “qui a cassé pas mal d’avions et d’os de sa grande carcasse”). Allant des pilotes de vol à voile à l’équipage du funeste vol Rio-Paris.
La Promesse de l’envol est un ouvrage à mettre entre toutes les mains (et, vu sa taille, dans toutes les poches). À ouvrir à n’importe quelle page, n’importe quand, pour y respirer un moment de grand bonheur. Et ce, sans la moindre modération. »

Général Denis Mercier, chef d’état-major de l’Armée de l’air, le 4 juin 2015 :
« Cet ouvrage de réflexions sur l’aéronautique démontre sans conteste la passion qui vous anime et que partagent tous ceux qui comme nous ont la chance de la vivre. Le ton très personnel que vous adoptez renforce votre lien avec le lecteur et donne une dimension humaine forte à cet ouvrage. Nul doute qu’il plaira aux fans d’aéronautique. »

Yann Cochennec, Air&Cosmos n° 2456, juin 2015 :
« C’est un très joli petit livre que vient de délivrer Germain Chambost dans la collection “Petit philosophie du voyage”. Fort d’une très riche expérience de pilote, faisant partie de cette génération qui est passée de l’hélice au réacteur, l’auteur livre ses réflexions personnelles sur les évolutions de la formation et du métier de pilote qui découlent des innovations technologiques. L’écriture est légère, élégante, donnant encore plus de force au récit et au témoignage d’une vie d’aviateur. »

Bruno Rivière, www.aerobuzz.fr, le 30 mai 2015 :
« Germain Chambost, 80 ans, a déjà signé une bonne dizaine d’ouvrages consacrés à l’aéronautique. Certains, comme le volumineux Rafale, la véritable histoire (Le Cherche midi) ou Missions de guerre (Altipresse) sont de véritables anthologies. Ancien pilote de chasse, instructeur d’aéro-club très engagé auprès des jeunes notamment à travers ses régulières participations aux tours de France des jeunes pilotes et aux tours Rêves de gosses (organisés par les Chevaliers du ciel en faveur d’enfants handicapés), il compte plus de 6 600 heures de vol sur ses carnets de vol, dont 3 500 aux commandes d’avions d’arme.
Breveté pilote de chasse en 1958, il totalise 269 missions de guerre en Algérie. Et c’est aussi un journaliste reconnu, grand reporter notamment au journal
Sud Ouest pour lequel il a couvert les principaux conflits du monde. Ses précieux conseils sont toujours appréciés par les plus jeunes plumes. C’est dire qu’il n’a plus grand-chose à prouver. Dès lors, il peut se permettre de parler de sa passion du pilotage sans réserve ni tabou. Et ses propos sont ainsi publiés dans La Promesse de l’envol, qui se lit d’une traite, provoquant parfois chez le lecteur certains sourires respectueux lorsque Germain Chambost parle par exemple de sa formation de pilote sur Stampe.
Avec ce petit ouvrage, Germain Chambost se dévoile comme il ne l’avait jamais encore fait, même à travers ses différents récits de combats aériens.
Le pilote et ami de Germain Chambost manque évidemment d’objectivité lorsqu’il parle de ce livre. Car il s’agit bien ici d’une véritable profession de foi à laquelle se livre l’auteur. Comment ne pas vibrer au son du moteur du Stampe ? Comment ne pas savourer la longue homélie de Germain Chambost vantant les avantages et mérites des traditionnelles pistes en herbe ? Comment ne pas approuver sans réserves ses réflexions concernant les nouveaux cockpits et leurs automatismes symbolisés sur des écrans cathodiques ? Comment ne pas applaudir lorsqu’il tacle, avec respect cependant, les formations et les comportements d’une certaine catégorie de jeunes pilotes ?
Avec les années, l’expérience et le recul, Germain Chambost ne cherche pas la polémique. Il se contente de raconter, de proclamer tel un hymne à l’aviation et un poème aux pilotes, sa vie passée à bord de Vautour ou de Piper Club. Et c’est très bien comme ça. On sent de plus chez l’auteur un profond souci d’humilité : sa seule ambition, c’est de partager les joies infinies que lui a apportées le pilotage.
Il m’est arrivé de voler avec Germain, en place gauche mais non qualifié sur le type d’avion. Nous étions alors convenus que ce serait lui qui effectuerait l’atterrissage. L’approche sur un petit terrain du centre de la France ne se présentait pas aussi bien que prévue. Sans l’ombre d’une culpabilité, Germain effectua une remise de gaz. “Il n’y a aucune honte à faire une remise de gaz, m’a-t-il dit et répété ce jour-là. Alors que le pilote obstiné est un parfait crétin doublé d’un criminel…” Belle leçon. »

© Transboréal : tous droits réservés, 2006-2024. Mentions légales.
Ce site, constamment enrichi par Émeric Fisset, développé par Pierre-Marie Aubertel,
a bénéficié du concours du Centre national du livre et du ministère de la Culture et de la Communication.